Bonjour,
J'ai commencé de le lire => passionnant !
Il a juste fallu que j'adapte mon vocabulaire à celui de l'auteur. Par exemple, j'avais appris (en école EM) que la réflêxion miltaire se découpait en grand secteurs : oprérationnel (organisation du théâtre d'opérations dans son ensemble) / stratégique (emplacement et manoeuvre des moyens sur le théâtre d'opérations) / grand-tactique (manoeuvre des troupes en vue d'un combat) / tactique (utilisation des troupes sur le champ de bataille).
Stéphane Béraud, l'auteur, s'il utilise les mêmes mots, ne leurs donne pas la même signification. Pour lui, il existe 3 niveaux ds la réflêxion militaire ; du plus grand au plus petit : stratégique / opérationnel ou grand-tactique / tactique. Ce qui peut parfois porter à confusion ds la lecture de son ouvrage quand, comme moi, nous n'avons pas les mêmes références.
Béraud prend aussi le contre-pied de Camon pour ce qui est pour ce dernier la clef de voute des manoeuvres napoléoniennes : la ligne d'opération.
Pour Camon, il y a distinction entre ligne de communication et ligne d'opération. La ligne de communication est unique pour un théâtre d'opérations et, sauf catastrophe, ne change pas du début à la fin de la campagne. Par contre la ligne d'opération peut et doit varier en fonction des circonstances stratégiques. C'est ce qui fait la force de la réactivité de Napoléon (dixit Camon).
A l'inverse, pour Béraud, il peut y avoir plusieurs lignes de communication mais 1 seule ligne d'opération... ce qu'il défend parfaitement dans ses explications.
Donc, une contreverse très intéressante. Passionnant, je vous dis
Bon, je retourne à ma lecture et je vous tiens au courant
@+