bonjour Oster.
...........Nelson , fils d'un pasteur ( mais petit neveu d'un 1er ministre, c'est vrai) engagé à 12 ans
petit-neveu d'un 1er ministre , soit , je suis certain que cela n'a pu l'aider dans sa carriére
Collingwood, fils d'un marchand...........
fils de marchand, certes , mais cousin d'un Amiral , cela n'a pas du nuire à sa carriére
Enfin, si tu vas chercher des arguments au Puit du Fou, c'est l' Ultima Ratio Regum
" la force dernier arguments des rois "
me concernant , c'est une bien vilaine phrase adressé à un " grognard "
et d'ailleurs ne comprends pas pourquoi m'attribuer cette maxime.
mais en fait je prends cette diatribe pour une reconnaissance de mes arguments
non , c’était juste pour te montrer que tu n'étais pas seul à chercher des poux à l'Empire , mais le Puy du fou lui à le mérite d'assumer .
pourtant je t'assure que le spectacle comme le parc est très... très... intéressant , malgré son obscurantisme concernant la période du consulat et Impériale.
mais l'évocation des guerres de Vendée est très émouvante.
Et il ne reste qu'à baisser pavillon ...
que nenni mon cher , je ne navigue pas sur le " vengeur "
c'est bon pour un capitaine de vaisseau de la convention , qui abandonna son navire pour se réfugier sur la vaisseau Anglais abandonnant son équipage et ses blessés.
je préféres naviguer sur celui-ci avec ce capitaine la.
Jean-Jacques-Etienne LUCAS, capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d’Honneur, chevalier de Saint-Louis, né a Marennes (Charente-Inférieure) le 28 avril 1764, mort à Brest le 6 novembre 1819.
commandant du " redoutable " bien nommé ,à trafalgar
En 1807, Lucas fut nommé au commandement du Régulus. Ce vaisseau faisait partie de l’armée navale aux ordres du vice-amiral Allemand, réunie en rade de l’île d’Aix, lorsque, le 11 avril 1809, elle fut attaquée par la flotte de l’amiral Cochrane, composée de douze vaisseaux, sept frégates, neuf bricks, six avisos et environ quarante autres bâtiments, dont la plupart étaient des brûlots. Le Régulus fut un des premiers vaisseaux accrochés ; un grand brûlot lançant des fusées incendiaires, des éclats de bombes et de grenades, vint tomber sous son beaupré ; vainement il fit couper ses câbles et mettre le perroquet de fougue sur le mât ; comme ce brûlot venait vent arrière, il fut impossible de l’éviter. Le feu se communiqua bientôt dans les focs du Régulus, il gagna le beaupré et toute la partie de l’avant du vaisseau. L’équipage travaillait à se débarrasser de ce brûlot avec une ardeur d’autant plus héroïque qu’il manœuvrait sous une grêle de boulets et de projectiles de toute espèce, lancés par les brûlots et par les vaisseaux ennemis. Enfin, après une demi-heure des efforts les plus pénibles, on était parvenu à le mettre au large ; mais il fallut alors manœuvrer pour éviter ceux qui s’avançaient dans la même direction, ce qui fit tomber le Régulus sur le banc dit les Palles. La mer était basse alors, et bientôt le vaisseau, ayant déjaugé de neuf pieds, se coucha sur le côté de manière à faire craindre qu’il ne pût être relevé.
Au flot, Lucas manœuvra pour retirer son vaisseau de la position où il se trouvait, A. la réserve de douze canons de trente-six et quatre de dix-huit, tout le reste de la batterie fut jeté à la mer ; on vida toute l’eau, et l’on ne conserva de poudre que ce qu’il en fallait pour servir l’artillerie conservée. Alors on élongea des ancres et de fortes touées ; bientôt le vaisseau fut à flot, et il fut aussitôt mis en appareillage. Il était temps, car plusieurs vaisseaux anglais, ayant passé sous les forts d’Oleron, vinrent mettre le feu aux vaisseaux échoués, comme le Régulus, sur les Palles, mais qui comme lui n’avaient pu se relever.
C’était le 12, à dix heures du matin, que le vaisseau avait commencé à flotter ; à deux heures après midi il était à la voile, et parvenu à l’entrée de la rivière de Rochefort ; mais n’ayant plus ni ancres, ni câbles, ni grelins, Lucas fût forcé de l’échouer sur les vases devant Fouras. On était alors dans les grandes marées, et le Régulus se trouva échoué tellement haut, qu’il fallut attendre la grande marée suivante pour essayer de le relever.
Ce fut pendant qu’il était dans cette position qu’une flottille anglaise, composée de deux frégates, deux bombardes, six bricks portant du gros calibre, une goélette munie de fusées à la Congrève et accompagnée de trois brûlots, vint, le 13, mouiller à portée et demie de canon derrière le Régulus, qui ne pouvait lui opposer que les restes de son artillerie. Lucas fit établir, dans la chambre de conseil, des plate-formes sur lesquelles on monta deux canons de dix-huit qui, joints à ceux de la grande-chambre et de la sainte-barbe, formèrent une batterie de six pièces, avec laquelle, dans l’espace de six heures, il tira environ quatre cent cinquante coups, qui endommagèrent assez fortement plusieurs des bâtiments ennemis. Plusieurs bombes tombèrent à bord du Régulus ; l’une d’elles traversa le gaillard d’arrière, tout le faux-pont, et éclata dans la cale ; un homme fut tué et cinq grièvement blessés. Le lendemain, Lucas eut encore à soutenir un combat, qui dura environ trois heures, et dans lequel il eut un homme tué et quatre blessés.
Le 16, les vaisseaux et frégates qui restaient de ceux qui s’étaient échoués étaient parvenus à entrer en rivière ; le Régulus se trouva seul exposé aux attaques delà flottille anglaise, qui alors dirigea tous ses efforts sur lui. Lucas, de son côté, fit ses dispositions pour les repousser, et aussi pour assurer le salut de son équipage, dans le cas où il se verrait forcé d’abandonner le vaisseau. Toutefois le temps fut tellement orageux pendant toute cette journée que les Anglais n’osèrent rien entreprendre, et Lucas profita de cette espèce d’armistice forcé pour mettre son vaisseau à l’abri de l’effet des bombes et de l’incendie.
Le 20, le temps étant devenu plus maniable, la flottille anglaise, commandée par l’amiral Gambier en personne, vint s’établir et s’embosser derrière le Régulus. A deux heures et demie, elle commença son feu, qui dura, sans interruption, jusqu’à sept heures et demie du soir. Pendant ce laps de temps, le Régulus tira environ quatre cents coups de canon. Six bombes tombèrent à bord, mais heureusement, elles éclatèrent en tombant. La poupe du vaisseau fut entièrement criblée et la mâture fortement endommagée ; deux hommes furent tués et quatre blessés.
Jusqu’au 24, la flottille anglaise ne fit aucune démonstration hostile ; mais ce jour-là, à sept heures et demie du matin, elle vint s’embosser près de l’Ile d’Enet, par la hanche de bâbord du Règùlus, et de manière, cette fois, à ne pouvoir être atteinte ni par ses canons de retraite, ni par ceux de côté. Lucas, voyant que la position prise par les Anglais l’exposait à recevoir tous leurs coups sans pouvoir riposter, fit alors hacher plusieurs sabords, couper les montants des fenêtres des chambres, jeter bas toute la galerie, une partie du therme de bâbord, et il parvint ainsi à installer trois pièces de trente-six, qui tirant à toute volée, forcèrent bientôt les bombardes et bricks à appareiller, pour se soustraire à l’action d’un feu aussi vif que bien nourri. Dans cette dernière action, qui dura huit heures et demie, le Régulus tira cinq cent trente coups de canon, et lorsque le feu cessa il ne lui restait de munitions que pour quinze coups.
Enfin, après un acharnement de quinze jours sur un seul vaisseau qu’il n’avait pu parvenir à réduire, l’amiral anglais, persuadé que désormais ses efforts seraient inutiles, s’éloigna dans la nuit du 25 au 26. Les marées commençant alors à rapporter, et Lucas ayant reçu de Rochefort les secours qui lui étaient nécessaires, releva son vaisseau, et, le 29 avril, il rentrait dans ce port, où il fut reçu en triomphe par les habitants.
Au mois de juin 1810, Lucas reçut l’ordre de se rendre à Brest, pour y prendre le commandement du vaisseau le Nestor qu’il conserva jusqu’en 1816, époque à laquelle il fut mis à la retraite ; il avait alors cinquante-un ans, il était dans toute la vigueur de l’âge et de l’activité, et certes il eût pu encore rendre d’utiles services. Le commandant Lucas avait été, en 1814, porté sur une promotion de contre-amiraux ; mais les évènements politiques qui survinrent alors ayant empêché qu’elle ne fût signée, il fut ainsi privé d’un grade qu’il avait si noblement acquis.
le lien ci-dessous ;
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article1184comme tu vois, méme si je suis un piétre marin , je me permets de choisir quand méme un capitaine qui combat plutot que celui qui abandonne.
en gros je suis plus pret ;
" à clouer le pavillon "
salutations.