Auteur Sujet: L' année terrible 1812  (Lu 105886 fois)

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Re : Re : L' année terrible 1812
« Réponse #225 le: 09 avril 2012, 09:56:51 am »
Ci joint une belle image de l’état major durant la bataille de Borodino

Belle peinture, en effet, mais nous ne sommes qu'aux prémices de cette aventure.

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #226 le: 09 avril 2012, 10:05:04 am »
                      Chronologie des événements au cours de l'année 1812.
                                                                 9 avril 1812

- Signature du traité d'Abo entre la Russie et la Suède, reprenant les propositions de Bernadotte du 18 février.

- Décret qui fixe l'intérêt à percevoir par la caisse d'amortissement pour les sommes dont elle fait l'avance en vertu des décrets ou ordres de l'Empereur.
- Décret qui désigne les lieux où seront enfermés et réunis les condamnés par les cours criminelles et les condamnés par voie de police correctionnelle à plus d'une année de détention, des départements des Bouches-du-Rhin, des Bouches-de-l'Escaut et du Simplon.

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #227 le: 09 avril 2012, 11:07:02 am »
La redoute Raevsky

Eugène de Beauharnais pénètre dans Borodino après de durs combats contre la Garde russe, et progresse vers la redoute principale. Cependant ses troupes perdent leur cohésion, et Eugène doit reculer sous les contre-attaques russes. Le général Delzons se place alors devant Borodino pour protéger le village. Au même moment, la division Morand progresse au nord de Semionovskoïe, tandis que les forces d'Eugène franchissent la Kalatcha en direction du Sud. Eugène déploie alors une partie de son artillerie, et commence à faire refluer les Russes derrière la redoute. Appuyés par l'artillerie d'Eugène, les divisions Morand et Broussier progressent et prennent le contrôle de la redoute. Barclay lui-même doit rallier le régiment Paskévitch en déroute. Koutouzov ordonne alors au général Iermolov de reprendre la redoute ; disposant de trois batteries d'artillerie, ce dernier ouvre le feu contre la redoute tandis que deux régiments de la garde russe chargent la position. La redoute repasse alors aux mains des Russes.

L'artillerie d'Eugène continue à pilonner les Russes alors qu'au même moment, Ney et Davout canonnent les hauteurs de Semionovskoïe. Barclay envoie des renforts à Miloradovitch, qui défend la redoute tandis qu'au plus fort de la bataille, les subordonnés de Koutouzov prennent toutes les décisions pour lui : selon les écrits du colonel Clausewitz, le général russe semble être « en transe ». Avec la mort du général Koutaïsov, qui commandait l'artillerie russe, une partie des canons, situées à l'arrière des lignes russes, sont inutilisés, tandis que l'artillerie française fait des ravages dans les rangs russes.

À 14 heures, Napoléon ordonne un nouvel assaut contre la redoute. Les divisions Broussier, Morand, et Gérard doivent charger la redoute, appuyés par la cavalerie légère de Chastel à droite et par le second corps de cavalerie de réserve à gauche. Le général Caulaincourt ordonne aux cuirassiers de Wathier de mener l'attaque contre la redoute. Observant les préparatifs français, Barclay déplace alors ses troupes pour renforcer la position, mais elles sont canonnées par l'artillerie française. Caulaincourt mène personnellement la charge et parvient à enlever la redoute, mais il est tué par un boulet.
   

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #228 le: 09 avril 2012, 15:19:28 pm »
 :shock:  :roll:  :shock:   :?:
Si tu veux la PAIX, connais la GUERRE  !  Gaston Bouthoul

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #229 le: 09 avril 2012, 17:52:44 pm »
Bonjour général, chaque chose à sa place, la bataille de Borodino concerne la campagne de Russie proprement dite et sera, éventuellement narrée en son temps.

Le sujet qui nous occupe actuellement est l'organisation de la logistique et nous sommes en avril 1812; ne mettons pas la charrue avant les boeufs car l'armée impériale en a grand besoin pour amener les vivres et autres munitions aux confins de l'empire.

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #230 le: 09 avril 2012, 19:57:07 pm »
Le sujet qui nous occupe actuellement est l'organisation de la logistique et nous sommes en avril 1812; ne mettons pas la charrue avant les boeufs car l'armée impériale en a grand besoin pour amener les vivres et autres munitions aux confins de l'empire.

Vous avez raison restons dans la logistique et, quelle ne fut pas la surprise de ceux qui s'en chargeaient, quand au matin du 16 septembre 1812 de Moscou de grandes flammes s'élèvent des magasins d'eau-de-vie, puis des bazars où s'entassaient vivres et marchandises; dans cette ville construite surtout en bois, des centaines de maisons s'embrasèrent à leur tour.
Les pompes faisant défaut, il était impossible de lutter contre les flammes. Le désordre gagna l'armée, dont la majeure partie c'était repliée hors de la ville. On du même extraire hâtivement l'Empereur du Kremlin où un dépôt de poudre menacait de sauter. C'est sur les types de la logistique devaient avoir le moral dans les chaussettes.
   

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #231 le: 10 avril 2012, 09:10:12 am »
                   Chronologie des événements au cours de l'année 1812.
                                                                10 avril 1812

- Ouverture à Berlin d'une "Représentation nationale intérimaire" dont Hardendberg devra suspendre les séances.

- Décret portant création de quatre officiers de paix dans la ville de Hambourg.

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #232 le: 10 avril 2012, 13:56:46 pm »
La campagne de Russie une défaite imputable à la logistique ?

Qu’elle soit militaire ou civile, la logistique, dont le terme n’est d’ailleurs apparu en France  qu’au XVIII e siècle(Dornier P.P et Fender M., 2001), a connu des phases d’évolution diverses.
Toutefois, la littérature s’accorde unanimement sur ses fondements militaires  et, depuis que l’homme fait la guerre, c’est-à-dire depuis qu’il existe des traces de traitement de la logistique ont été identifiées. La logistique, dans son acception militaire, peut être définie comme “ l’art de combiner tous les moyens de transport, de ravitaillement et de logement des troupes.
Dans cette communication, nous nous intéresserons à la logistique  en tant que facteur de succès des opérations militaires. 
Ce questionnement n’est pas nouveau...Déjà, au IV e siècle avant J.C., Sun Tzu, écrivain chinois,  contemporain du philosophe Confucius, avec son oeuvre “Art de la Guerre”, vraisemblablement la première étude sur la conduite et la planification des opérations militaires, insistait  sur l’importance des moyens logistiques pour les chances de victoire d’une armée. Pour illustrer la problématique posée, nous nous adosserons à la “stratégie ” logistique napoléonienne. Ce choix est guidé par la raison essentielle
que ce  “ Dieu de la Guerre ” selon les mots de Clausewitz, a souvent été désigné dans la littérature comme l’homme qui a transformé  la  logistique militaire en “science logistique militaire” (D. Ericsson). 
La pensée théorique et notamment  les écrits de Jomini (1779-1869) sont ainsi confortés... Eux qui ont contribué à élever
le statut de cette fonction en la désignant comme l’une des cinq branches de l’Art de la Guerre (Jomini, 1838, 1855) : Art qui est une “stratégie”, c’est-à-dire pour cet auteur un ensemble de techniques prescriptibles d’analyse et de planification en vue de la conduite des opérations (Jomini, 1837, 1994).
L’articulation de cet article est la suivante : Dans un premier temps,  une rétrospective de la logistique des XVII e et XVIII e siècles est sommairement esquissée. Nous nous arrêterons sur la logistique de l’ère consulaire dans sa phase dite de restructuration.
Enfin, en nous appuyant sur les différences de tactiques logistiques adoptées par Napoléon durant ses campagnes de Russie et d’Italie, nous nous interrogerons sur l’influence de  la dimension logistique quant à l’issue des batailles engagées.

Si dessous le lien du texte et sa continuité.
Bonne lecture ;)

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.cdef.terre.defense.gouv.fr%2Fpublications%2Fdoctrine%2Fdoctrine08%2Fversion_fr%2Fretex%2Fart07_RX.pdf&ei=8RuET8jODYr80QWAhsTQBw&usg=AFQjCNE9wATsIx7YiPt3SvH3V3Mf7S6izA&sig2=9DIQ56q5ckWX4nSNeTnKHg
   

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #233 le: 10 avril 2012, 14:02:35 pm »
                                                  Les deux Grandes Armées de Napoléon

Première Grande Armée:

La première Grande Armée fut créée au Camp de Boulogne-sur-Mer le 29 août 1805. Elle succéda à l’Armée des côtes de l'Océan.
Elle comportait au départ sept corps d'armée (les fameux « sept torrents » commandés par les maréchaux Bernadotte, Davout, Soult, Lannes, Ney et Augereau et par le général Marmont) qui s'illustrèrent lors des campagnes de 1805, 1806 et 1807 (ils sont rejoints le 1er octobre 1806 par le 8e corps sous Mortier et le 9e - composé des alliés bavarois, badois et wurtembourgeois de la France - sous le prince Jérôme Bonaparte, en 1807 par le 10e corps sous Lefebvre).La Grande Armée est dissoute à l'entrevue d'Erfurt entre Napoléon et le tsar, du 27 septembre au 12 octobre 1808.

Deuxième Grande Armée:

La deuxième Grande Armée fut créée officieusement à la fin de l'année 1811 (note de Berthier) en préambule à la campagne de Russie.
Sa composition est toutefois beaucoup moins homogène que la « Première » avec notamment l'intégration de très larges contingents étrangers (notamment autrichiens, prussiens, polonais, italiens, bataves, belges, suisses, etc.) et le recours de plus en plus régulier à la conscription pour compenser les pertes françaises.

En 1813-1814, on assiste ainsi au gonflement considérable des effectifs de la Garde (environ 50 000 hommes en 1812, 90 000 en 1813, 110 000 en 1814). Cette inflation s'explique par la création, à côté des unités mises sur pied dans l'infanterie de ligne ou légère par l'incorporation des Marie-Louise, les jeunes conscrits qui combattent aux côtés des vieux grognards, de nouveaux régiments, notamment 19 régiments de voltigeurs et 19 régiments de tirailleurs, et par l'essor pris par la Jeune Garde, décisive lors des campagnes d'Allemagne en 1813 et de France en 1814.
Elle combattit quasiment continuellement depuis le début de la campagne de Russie en juin 1812 jusqu'à la fin de la campagne de France en avril 1814.
Elle atteignit un maximum de 600 000 hommes en 1812, au départ de l'invasion de la Russie. Cette armée était véritablement « européenne » car elle comprenait :

    300 000 Français, Belges et Hollandais
    95 000 Polonais
    35 000 Autrichiens
    25 000 Italiens
    24 000 Bavarois
    20 000 Saxons
    20 000 Prussiens
    17 000 Westphaliens
    15 000 Suisses
    6 000 Portugais
    3 500 Croates

À l'exception des Autrichiens, des Polonais et des Prussiens, les divers contingents étaient sous commandement de généraux et de maréchaux français.

Source Wikipédia.
« Modifié: 10 avril 2012, 23:25:20 pm par Belliard »
   

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #234 le: 10 avril 2012, 14:27:17 pm »
Mais comment parler de logistique sans évoquer celui qui en était le pilier.
J'ai nommé, Louis-Alexandre Berthier, Prince de Neuchâtel et Valangin, né à Versailles le 20 novembre 1753 et décedé à Bamberg le 1er juin 1815 est un général de Napoléon Ier, maréchal de France.

Origine

Son père Jean-Baptiste Berthier (né en 1721 à Tonnerre, décédé en 1804 à Paris), était ingénieur-géographe de l’armée, lieutenant-colonel et avait été anobli par Louis XV pour services rendus. Sa mère était Marie-Françoise Lhuillier de la Serre, femme de chambre de Monsieur (futur roi Louis XVIII) (née vers 1731, décédée le 29 mars 1783 à Versailles). En 1809, il épousa Élisabeth en Bavière (1784-1849), fille du duc Guillaume en Bavière (l’arrière-grand-père d’Élisabeth de Wittelsbach). Son frère César Berthier fut lui aussi général.
Pendant la Monarchie

Destiné à l’état militaire, il reçut une éducation soignée. Louis Alexandre est reçu à l’École royale du génie de Mézières en 1764. Le 1er janvier 1766, il est nommé ingénieur-géographe à treize ans et fait la Guerre d’indépendance américaine sous les ordres de Lafayette y gagnant son grade de colonel en 1778. La chronologie ci-dessous montre son parcours dans l’armée.
La Révolution française

Au début de la révolution française, comme major général de la garde nationale à Versailles, il facilite l’émigration de diverses personnalités dont le comte d’Artois, les Polignac et les deux tantes du roi. Lors du ravage du palais de Bellevue par les manifestants, il rétablit durement l’ordre ce qui lui valut l’opposition des patriotes et le renvoi de l’armée.

Il fut employé par Rochambeau, puis par Lafayette ensuite comme chef d’état-major par Luckner. Quand la royauté fut abolie, il fut destitué.

En mai 1793, Berthier fut rappelé et nommé chef d’état major du ci-devant duc de Biron en Vendée pour être révoqué trois semaines plus tard.

Le 2 mars 1796, il fut nommé chef d’état major de l’armée d’Italie sous les ordres de Napoléon Bonaparte.[1]

En 1797, avec Monge, il remit au Directoire le traité de Campo-Formio. Lorsque Bonaparte partit pour le Congrès de Rastadt, le commandement de l’armée lui fut confié ce qu’il tenta de refuser. Il occupa Rome (10 février 1798) et prit possession du Château Saint-Ange, renversa le gouvernement papal et proclama la république romaine. Bonaparte l’amena en Égypte où il rendit de très précieux services toujours comme chef d’état major[3] et revint en France avec le chef pour préparer le coup d’État du 18 brumaire.

Dès le Consulat, Bonaparte le désigne comme ministre de la Guerre.

Sous l’Empire, il fait partie de la promotion de maréchaux de 1804 et grand veneur, fut comblé de faveurs dont la principauté de Neuchâtel (1806), il devient vice-connétable de l’Empire en 1807 et enfin prince de Wagram (1809).

Napoléon le maria avec Marie Élisabeth en Bavière, fille du prince Guillaume de Bavière, beau-frère et cousin du roi de Wurtemberg, (9 mars 1808) dont il eut trois enfants. Sa descendance est prestigieuse car alliée à diverses familles européennes royales ou ducales : Murat, Lambertini, Durfort Civrac, Beauvau-Craon, La Rochefoucauld, La Tour d’Auvergne, Broglie, Lannes (duc de Montebello, prince de Sievers), Caumont La Force, Noailles, Hachette (éditions), Polignac ...

Berthier fit toutes les campagnes de Napoléon comme major général de l’armée.

Pendant les campagnes de Marengo, d’Austerlitz et d’Iéna, Berthier remplit avec le plus grand zèle les importantes fonctions de chef d’état-major.

En 1809, il contribua puissamment à la victoire de Wagram.

Il représente Napoléon, à Vienne, au mariage avec Marie-Louise.

Durant la campagne de Russie, il tente de convaincre Napoléon de ne pas poursuivre vers Moscou. Il donna même sa démission et fut disgracié. Au combat de Brienne, le 24 février 1814, il reçut un coup de lance sur la tête.
La Restauration

Le 11 avril 1814, il adhéra au décret du sénat qui excluait Napoléon du trône. À la Première Restauration, Louis XVIII l’accueille au souvenir de son attitude passée à Versailles ; il fut capitaine de l’une des compagnies des gardes du corps et pair de France le 4 juin 1814.

Au retour de l’Île d’Elbe, il suit le roi à Gand

Il se réfugie dans son château à Bamberg en Bavière près de son beau-père où il meurt, le 1er juin 1815 peu après son arrivée, avant Waterloo, tombant de la fenêtre du troisième étage pendant un accès de fièvre chaude ; selon d’autres par suicide ou encore assassiné par des hommes masqués qui restèrent inconnus. Il décéda avant la bataille de Waterloo où l’absence de cet excellent chef d’état-major se fit cruellement sentir.
L’organisateur

Comme organisateur, on lui doit : la formation de la garde des consuls (décembre 1799) ; l’institution des armes d’honneur (1799) ; la création de la Légion d’honneur (20 mai 1802) ; la réunion à Metz des écoles d’application de l’artillerie et du génie (1802) ; l’école militaire spéciale de Fontainebleau (janvier 1803) ; une loi qui accorde des propriétés territoriales aux vétérans, dans les 20e et 27e divisions militaires (avril 1803) ; la création de dix-huit maréchaux d’Empire (19 mai 1804), etc.

En résumé, il avait les qualités de chef d’état-major mais était incapable de diriger seul l’armée comme l’a démontré le catastrophique début de campagne de 1809 avant que Napoléon n’arrive. Choyé par Napoléon, il use de son pouvoir contre les autres maréchaux comme André Masséna ou encore le général Jomini qui préfèrera passer aux Russes en 1813.

Un fils : Napoléon Alexandre Berthier. Berthier était plus propre à exécuter les ordres d’un autre qu’à commander en chef.

Il a donné des relations de la Campagne d’Égypte, 1800, de la Bataille de Marengo, 1804, et a laissé des Mémoires, publiés en 1826.


Chronologie

 1753 (20 novembre) : Naissance à Versailles de Louis-Alexandre Berthier. * 1764 : Louis-Alexandre est reçu du premier coup à l’École royale du génie de Mézières. * 1766 (1er janvier) : À la sortie de l’École, il est nommé ingénieur-géographe, le 1er janvier 1766. * 1772 (mars) : Il est lieutenant à la légion des Flandres. * 1776 (août) : Lieutenant aux dragons de Lorraine. * 1777 (juin) : Il est promu capitaine. * 1780 (septembre) à juin 1783 : Il participe à la guerre d’Indépendance américaine, à l’état-major de Rochambeau. * 1788 : Il est fait chevalier de Saint-Louis. * 1789 : Il est nommé lieutenant-colonel en juillet 1789 . * 1789 : Il est nommé major-général de la garde nationale de Versailles. * 1791 : Il aide Madame Adélaïde et Madame Victoire, tantes de Louis XVI, à s’enfuir. * 1792 (mai) : Il est maréchal de camp employé à l’armée du Nord. * 1792 (août) : À la chute de la monarchie, il est destitué. * 1795 (mars) : Il est général de brigade et chef d’état-major de l’armée des Alpes et d’Italie. * 1795 (juin) : Il est nommé général de division. * 1796 (mars) : Il rencontre Bonaparte qui le nomme chef d’état-major de l’armée d’Italie. * 1796 : Il se distingue à la bataille du Pont de Lodi. * 1799 (novembre) à 1807 (août) : Berthier occupe le poste de ministre de la Guerre avec une courte interruption d’avril à octobre 1800. * 1800 (14 juin) Il est blessé à Marengo * 1804 ( mai) : Il est fait maréchal d’Empire. * 1804 (juillet) Grand veneur. * 1805 (février) : Grand-aigle et chef de la 1re cohorte de la Légion d’honneur. * 1805 (août) : Il est fait major général de la Grande Armée. * 1806 (mars) : Il devient prince de Neuchâtel et Valangin (Suisse). * 1807 (août) : Vice-connétable. * 1808 (mars) : Il épouse Marie-Élisabeth de Bavière-Birkenfeld, de trente ans plus jeune que lui. * 1809 (6 juillet) : À Wagram, son cheval est tué sous lui. * 1809 (août) : Il est fait prince de Wagram. À cette époque il a plus d’un million de francs de rente annuelle. Il reçoit en dotation le château de Chambord et ses dépendances, et possède le château de Grosbois et à Paris, l’hôtel de la Colonnade, au coin de la rue des Capucines. * 1810 (février) : Napoléon le choisit pour se rendre à Vienne, comme ambassadeur extraordinaire afin de demander en mariage l’archiduchesse Marie-Louise, fille de l’empereur François Ier d’Autriche. * 1810 (5 mars) : Il fait son entrée officielle à Vienne. * 1810 (7 mars) : Il demande solennellement la main de Marie-Louise pour l’Empereur. * 1810 (9 mars) : L’archiduchesse renonce à ses droits sur la couronne d’Autriche. * 1810 (11 mars) : le mariage est célébré à Vienne. * 1810 (13 mars) : Berthier et Marie-Louise, quittent Vienne pour la France au milieu de grandes festivités. * 1810 (27 mars) : L’impératrice arrive à Compiègne accompagnée de l’Empereur venu à sa rencontre. * 1812 (fevrier) à 1813 (mars) : Major-général de la Grande Armée en Russie. * Major-général de la Grande Armée sous Napoléon en Allemagne puis en France. * 1814 (janvier) : Il reçoit un coup de lance sur la tête à Brienne. * À la chute de l’Empire, il se rallie aux Bourbons. Il accueille Louis XVIII à Compiègne et chevauche devant sa voiture lors de son entrée solennelle à Paris. * 1814 (juin) : Pair de France. * 1814 (septembre) : Il est fait commandeur de Saint-Louis. * 1815 (mars) : Lors du retour de l’Empereur, il accompagne le roi à Gand et est alors rayé de la liste des maréchaux. * Puis il rejoint sa famille installé au château de Bamberg, en Bavière. Pour l’empêcher de se rallier à l’Empereur, les alliés le retiennent prisonnier. * 1815 (1er juin) : Il meurt en tombant d’une fenêtre située au troisième étage du château de Bamberg.

Source:   Histoiredumonde.net

   

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #235 le: 10 avril 2012, 14:42:26 pm »
Brillant !!!! ;)

Hors ligne Belliard

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #236 le: 10 avril 2012, 16:10:03 pm »
Merci mon général,

Les documents sur la période sont légions, et c'est un vrais plaisir de les parcourir. ;)
   

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Re : L' année terrible 1812
« Réponse #237 le: 10 avril 2012, 21:42:25 pm »
                           Les deux Grande Armée de Napoléon;
 

vous voulez écrire: "Les deux Grandes Armées de Napoléon" je suppose!  :|

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Re : Re : L' année terrible 1812
« Réponse #238 le: 10 avril 2012, 21:48:15 pm »
Merci mon général,
Les documents sur la période sont légions, et c'est un vrais plaisir de les parcourir. ;)

Ne pas oublier Lacuée, Lariboisière et Daru en France ainsi que Davout en Allemagne qui ont oeuvré pour une organisation la mieux possible, que nous pourrons peut-être poursuivre, après le déclenchement des hostilités qui vont arriver très bientôt.

Hors ligne Belliard

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Re : Re : L' année terrible 1812
« Réponse #239 le: 10 avril 2012, 23:27:20 pm »
                           Les deux Grande Armée de Napoléon;
 

vous voulez écrire: "Les deux Grandes Armées de Napoléon" je suppose!  :|

C'est bien cela, on ne peux rien vous cacher... :)