Le 16 Mars Bataille du Tagliamento

[Belliard]

Le 16 mars 1797 les forces autrichiennes, dont l'arrière-garde est retranchée sur la rive gauche du Tagliamento, se préparent à recevoir l’assaut.

Bonaparte est bloqué par le fleuve et les ponts sont inutilisables car aux mains des Autrichiens. Cependant, faute de pluies suffisantes, le niveau du fleuve est très bas et guéable à de nombreux endroits. Bonaparte tire profit de cette situation et ordonne au général Guieu de passer sur la droite de l’ennemi et Bernadotte sur la gauche.

Après quelques échanges de coups de feu, Bonaparte feint de suspendre l'attaque et fait mettre ses troupes au repos et dresser le camp. Les Autrichiens, persuadés que la bataille n'aura pas lieu, se rassurent et imitent les Français. Ceux-ci se jettent alors sur leurs armes et surprennent les Autrichiens par une attaque rapide en passant dans le lit du Tagliamento, protégés par l'artillerie. L’exécution de la manœuvre est très rapide et les Autrichiens sont incapable de repousser l’infanterie française qui les culbute.

[Bruguière]

Superbe !!!!

  Comme quoi la stratégie n'est pas tout et la tactique compte aussi.............

[meissonier]

En l'occurence il y a même de la psychologie... 

[Bruguière]

 

En l'occurence il y a même de la psychologie... 

    Toute stratégie ou tactique, repose, avant tout, sur des ressorts psychologiques....

[meissonier]

Toute stratégie ou tactique, repose, avant tout, sur des ressorts psychologiques....

Et particulièrement quand c'est Napoléon qui manoeuvre.... comment aurait-il été possible de gagner Austerlitz sans cela ?

De même Wellington à Waterloo a utilisé la psychologie offensive pour lui opposer la meilleure tactique possible : une défense à toute épreuve qui utilise au mieux relief, terrain et camouflage pour garder un effet de surprise.

[Belliard]

De même Wellington à Waterloo a utilisé la psychologie offensive pour lui opposer la meilleure tactique possible : une défense à toute épreuve qui utilise au mieux relief, terrain et camouflage pour garder un effet de surprise.

La psychologie offensive de Wellington...Hé, hé..
Le cul visé sur ses positions en espérant que Blücher fasse le boulot, effectivement il faut être un bon psychologue pour arriver à le faire penser à ses  troupes.

[Pariente]

Bonjour messieurs.

Je crois que le théoricien Charles Ardant du Picq est un des premiers à avoir aborder la guerre depuis le regard du simple soldat : comment ce dernier vit les marches, considère ses supérieurs, part à l'assaut. Il me semble que l'on raisonnait auparavant en termes de masses d'hommes. Je n'ai malheureusement pas lu Etudes sur le combat disponible ici. Si l'un de vos l'a lu, peut-être pourrait-il nous décrire la façon de penser du colonel Ardant du Picq ?