bonjour Montebello.
le fait même que la Bérézina charriait des glaçons signifie que la température n'était pas très basse car autrement elle aurait été gelée (ce qui d'ailleurs aurait bien arrangé Napy et évité à Eblé et à ses sapeurs de devoir plonger dans de l'eau glacée )
c'est un fait
mais elle le fut et sur les rives de la Bérézina les hommes,femmes et enfants dormait sur la neige et se réveillaient couvert de neige .
de plus une riviére géle moins facilement qu'un plan d'eau .
concernant le temps froid les premiéres neiges tombérent vers le 5 Novembre appuyé par un vent du nord et c'est la d'aprés plusieurs témoins que le calvaire commença !
D'autre part je n'ai pas dit que la Russie en hiver c'était le Club Med, mais simplement que le froid n'a pas été la cause primordiale de cette catastrophe humaine Si tel avait été le cas, ce même froid aurait déja englouti la Grande Armée en Pologne en 1807
je n'ai pas dit non plus que tu avais dit...........
si le froid ne fut pas la cause primordiale,c'est parce qu'il se partageait à égale valeur avec la faim et la vermine.
en Pologne l'armée n'était pas en retraite et pourtant,la faim et le froid préleva sa dime de maniére sévére,mais les conséquences ne furent pas les mémes !
En revanche, je crois qu'il est beaucoup plus "politiquement correct" de raconter que la Grande Armée a été anéantie par un froid sibérien.
je n'ai jamais lu que le Froid seul fut à l'origine de la débacle
mais il en accentua la force.
aprés le passage de la Bérézina le froid se fit plus vif et constant et que c'est ce qui
finit d'anéantir la " grande Armée " ça je l'ai lu à plusieurs reprise
d'autant que le premier engagement d'envergure en quittant Moscou ne peut être considéré que comme un nouvel échec puisqu'après Malo-Jarolawetz Napy renonce à poursuivre sa route par le sud et reflue sur la route de Smolensk ... pour repasser devant le charnier de La Moskowa . En dehors de quelques unités (dont La Garde) l'armée est rapidement devenue une masse incontrolable d'individus
pas du tout d'accord avec toi
ce fut bel et bien une victoire ou les forces d'Eugéne mirent à mal l'armée Russe,ce qui obligea Koutouzov à retraiter.
le colonel Boutourlin aide de camp du Tzar rendit hommage à la bravoure des troupes du Vice-Roi d'Italie pour leur volonté et résistance face " aux imlpétueuses attaques Russes" !
Napoléon et le comte de Lobau voulait poursuivre dans cette direction et forcer Koutouzov à un autre combat,mais cela l'obligeait comme lui firent remarquer ses autres généraux à changer de direction et à abandonner les bléssés du combat,de plus une partie de l'armée est déja en direction de Mojaisk.
l'Empereur céda surtout suite aux arguments concernant les bléssés à ce que je sais.
revenons aux températures;
concernant le temps froid les premiéres neiges tombérent vers le 5 Novembre appuyé par un vent du nord et c'est la d'aprés plusieurs témoins que le calvaire commença !
entre Viasma et Smolensk le froid se fit plus vif et le vent du nord y fut pour beaucoup,causant dés qu'il cessait d'important dégel,ce qui faisait regretter à beaucoup les routes gélées,car la boue entravait plus leur marche que le froid,de plus lorsque le froid cessait,c'est le brouillard qui prenait la place,faisant la encore regretter aux " Grognards " l'immensité blanche du à la neige qui leur donnaient toujours la sensation de rester sur place !
dés la sortie de smolensk la c'est de nouveau un ciel gris et bas,une immensité blanche et le gel qui pénétrent jusque dans les narines.
ensuite aprés krasnoié,Ney échappera aux Russes grace au fait que le dniepr fut gélé,et le Dniepr n'est pas une riviére mais un fleuve.
j'ai écrit plus haut que le froid ne fut pas la cause primordiale
je le retire
en me relisant,je me dis qu'il n'y a que la faim qui peut lui disputer le triste role de vedette et je suis persuadé maintenant que par beau temps les pertes auraient été certainement beaucoup,beaucoup ( plus ) moindres
parlons maintenant des Russes qui eux aussi subirent les températures trés basse du moment et qui contrairement à la " Grande Armée " étaient bien nourri eux !
à leur départ de Taroutino ils étaient 97 000 hommes avec plus de 600 piéces d'artillerie,pour traquer les 100 000 hommes qui ont quittés Moscou ( auquelle il faut rajouter les femmes et enfants,plus les Moscovites ayant choisit de suivre l'armée Française )
à la date du 10 Décembre,ils ne sont plus que 27 000 hommes et deux cents canons,plus de 60 000 ont disparu,si ce n'est à cause du froid ,c'est sans doute à cause de la chaleur des boulets français.
salutations