Auteur Sujet: début de la campagne de 1812,un signe du destin?...  (Lu 29069 fois)

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #30 le: 27 août 2009, 14:10:19 pm »
Salut During ... en vacances ! ;)
je reprends la balle au vol, mais simplement pour remarquer qu'en fait nos opinions sont beaucoup plus proches qu'éloignées  :p
Si je remplace dans mes propos la locution "perte de moral" par "perte de cohésion", nous n'avons pratiquement plus de point de désaccord  :p. De la sorte on englobe les divers facteurs (faim, froid, désespoir, butins et rapines à trainer, nationalités diverses ...) qui ont fait que des 100 000 hommes qui ont quitté Moscou il y a eu une partie de plus en plus minoritaire représentant l'armée française qui a opéré sa retraite en tenant largement la dragée haute aux armées russes et une masse de plus en plus importante d'individus incontrôlables et souvent désarmés qui a subi et amplifié tous les risques de cette retraite

La Grande Armée avait déja connu la faim et le froid (en Pologne), la retraite (en Syrie),la plurinationalité (à l'aller), mais jamais tous ces facteurs réunis  :? Quelle est la goutte qui a fait déborder le vase  :?:
Quoi qu'il en soit, chapeau bas pour ceux qui dans de telles conditions ont tout de même réussi à en imposer suffisament à un adversaire notoirement plus nombreux et évité de devoir mettre bas les armes  8)

En guerre comme en amour, pour en finir il faut se voir de près
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Re : Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #31 le: 27 août 2009, 18:35:34 pm »


Salut During , d'accord en tout point avec toi.

Bon cependant les français sont parfois,et j'ai pu le vérifier à maintes reprises, arrogants notamment avec les nations autour de nous.
Franchement je comprends que les belges, les suisses, les espagnols ne nous aiment pas trop.
Là on va jouer les belges en basket et il y déjà des français pour dire que c'est gagné d'avance...grrr..
p

Pour votre débat , fort interressant ma foi, entre toi et Montebello, je soutiens le point de vue de Montebello sur Koutousov.
Son rôle ne doit pas être minimisé.
Tu dis qu'il a été fortement malmené à chaque fois qu'il a titillé l'armée française.
Tu as raison.
Mais cela me rappelle une autre guerre:la guerre de secession.
Lincoln se moquait que ses generaux perdent des batailles, il voulait simplement qu'ils les livrent et qu'elles soient sanglantes.
Ainsi l'armée sudiste finirait par craquer, de par ses faiblesses démographiques.
Je pense que Koutousov raisonnait de la même manière:peu importe qu'ils perdent ou gagnent des batailles.
Le moral et l'approvisionnement de l'armée française finiraient par craquer avant la sienne.
Koutousov a été intelligent , il a commandé l'armée russe de manière imptoyablement pragmatique, sans être forcèment brillant, il a su qu'il lui fallait surtout éviter de commettre une grossière erreur.
Il a su être réaliste et humble.
Bon bien sur cette campagne de Russie ne se limite pas à cela, le fameux non choix de la route du sud évoqué par Montebello, le météo évoquée par toi même etc etc...
On ne perd pas une campagne sur un seul fait.
Je crois beaucoup aux concours de circonstances.

Salutations grognards.


Je rejoint assez ce point de vue sur Koutuzov, c'est typiquement russe ce raisonnement,impitoyable comme les tartare de genghis khan...et l'hivers russes,
Pour comprendre quelques images bucolique de la russie a cette époque...et en 1942...


tout soldat pris par la population (n 1812),surtout français, avait droit a un bain chaud,
jugez vous meme:le soldat etait jeté dans une grande marmite d'eau bouillante et mourrait...
je ne parle pas des autres "delicatesse" qu'avait le peuple russe pour l'etre humain....


plus pres de nous, en 1942,la plupart des  soldat allemand pris en hiver etait deshabillé et suspendu a l'envers a des fils de fer barbelés en hivers, et mettait six heures pour mourrir...
c'etait la plus douce des torture qu'infligeait les russes,
tout le reste vaut a peu pret la meme chose, le peuple russe, n'est pas tres civilisé,..


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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #32 le: 28 août 2009, 09:46:29 am »
Citer
tout soldat pris par la population (n 1812),surtout français, avait droit a un bain chaud,
jugez vous meme:le soldat etait jeté dans une grande marmite d'eau bouillante et mourrait...
je ne parle pas des autres "delicatesse" qu'avait le peuple russe pour l'etre humain....


plus pres de nous, en 1942,la plupart des  soldat allemand pris en hiver etait deshabillé et suspendu a l'envers a des fils de fer barbelés en hivers, et mettait six heures pour mourrir...
c'etait la plus douce des torture qu'infligeait les russes,
tout le reste vaut a peu pret la meme chose, le peuple russe, n'est pas tres civilisé,..
Il y avait les espagnols aussi qui se débrouillaient niveau torture...
Et la stratégie de la "terre brûlée" (c'est comme ça que sa s'appelle je crois ??), c'est un héritage des Scythes... Donc qui à perduré depuis des lustres.
                                                     

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #33 le: 28 août 2009, 12:42:07 pm »
La Guerre d Espagne,premiere erreur du grand homme :cry:
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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #34 le: 28 août 2009, 13:21:42 pm »
Et oui, l'erreur est humaine... On progresse toujours de ses échecs !  ;)
                                                     

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #35 le: 28 août 2009, 13:51:33 pm »
J'ai dit "impitoyablement pragmatique", je n'ai pas dit que Kutusov était "impitoyable" ...

Et puis il faut toujours différencier les officiers généraux et la troupe.

Lors des guerres napoléoniennes, rarement un général donne l'ordre explicite de massacrer des civils (cas exceptionnel:le sanglant siège De Zarragossa en Espagne.Soult), mais des troupes isolées se sont laissés aller à actes hideux, des français tout autant que les autres.

Wellington sauva beaucoup de vies francaises lors de la campagne du sud de la France en 1814 face à Ney.
Sans son intervention les troupes espagnoles sous son commandement se seraient livrés à de nombreux massacres pour venger l'occupation française de 1808/1812!

Wellington fit pendre 50 espagnols et tout rentra dans l'ordre...

Kutusov était un homme d'honneur et n'aurait jamais laissé des prisonniers français maltraités.

Mais il était impossible pour lui de surveiller un si vaste champ de campagne, alors des cosaques ont pu agir en toute impunité.
Mais jamais Kutusov n' adonné l'ordre de torturer les français.
« Modifié: 28 août 2009, 14:04:04 pm par Villeneuve (M) »

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Re : Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #36 le: 28 août 2009, 14:00:10 pm »
J'ai dit "impitoyablement pragmatique", je n'ai pas dit que Kutusov était "impitoyable" ...
je ne parle pas de koutusov, lui meme, mais des russes en general...
Pour bien les connaitre, il faut souvent (pas toujours) connaitre les envahisseurs etrangers qui ont connu les russes dans ces circonstances...

Hors ligne Villeneuve(M)

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #37 le: 28 août 2009, 14:05:00 pm »
Là nous sommes d'accord.

Les russes quand on les envahit on sait à quoi s'en tenir...

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Re : Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #38 le: 28 août 2009, 14:50:08 pm »
bonjour Montebello.


Salut During ... en vacances ! ;)


malheureusememt non,au travail pour trois jours intenses,donc je consacres mes quelques heures de repos.......uniquememt au repos, (nourriture,douche,sommeil ) une vie a l' essentiel  ;)
c'est dommage je vais louper la fete du cassoulet  :? a Castelnaudary.


je reprends la balle au vol, mais simplement pour remarquer qu'en fait nos opinions sont beaucoup plus proches qu'éloignées  :p
Si je remplace dans mes propos la locution "perte de moral" par "perte de cohésion",


oui le terme me semble plus adapte,il est vrai que des le depart de Moscou la cohesion a fait defaut  ;)

bon je reviendrais,desole pour les accents mais je suis sur un qwertz  :oops:

salutations grognrd

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #39 le: 29 août 2009, 10:51:00 am »
Les extraits suivants sont tirés de "Mémoires et campagnges" du baron Larrey :

"Cependant on continua la marche, et on arriva à Kolloskoï. Depuis le combat du 24 [octobre] jusqu'à notre arrivée à Mojaïsk, le temps avait été assez beau ; mais, à notre départ de cette ville, les vents s'établirent au nord-ouest, le froid alla en augmentant et devint rigoureux ; en sorte qu'à notre passage sur le terrain de la bataille de la Moskowa, nous trouvâmes les corps des victimes de cette journée dans un état de congélation." Vol 2, page 765.

Le 15 novembre, secteur de Smolensk : "Le froid était devenu très vif. Déjà le thermomètre de Réaumur était descendu à 19° au-dessous de 0 ; les vents étaient au nord-est et soufflaient avec violence. Ces premiers froids, survenus presque tout à coup, furent pernicieux à plusieurs de nos jeunes gens, et surtout aux animaux, qu'on trouvait fréquemment, sur les bords du chemin, étendus morts dans la neige." Vol 2, page 769.

"A notre départ de Krasnoïé, la température s'était élevé de dix à douze degrés, et nous eûmes beaucoup moins à souffrir du froid." vol 2,page 770.

"Quoique le froid eût toujours augmenté depuis notre passage de la Bérézina, le mercure n'était pas encore descendu au dessous de 10 à 12 degrés. Le jour de notre arrivée à Smorgoni, il tomba de la neige cristallisée en étoiles. Ce phénomène était le précurseur d'un froid excessif qui se déclara immédiatement après. Pendant la nuit que nous passâmes au bivouac, le mercure descendit de 18 degrés ; il passa ensuite assez rapidement à 19, 20 et 21 de Réaumur;" Vol 2, page 775

"à notre entrée dans Ochmiana, mon thermomètre marquait 25 degrés ; il descendit pendant la nuit à 26, et le bivouac fur terrible." Vol 2, page 775.

"Nous nous mîmes en marche le lendemain matin avant le jour, le thermomètre étant à 27 degrés. On pouvait alors à peine se tenir debout, et exécuter de simples mouvements." Vol 2,  page 776.A

A Miedniki: "Mon thermomètre, suspendu quelques moments, au milieu de la nuit, à la boutonnière de mon habit, marqua 28 degrés. Il y avait très peu de différence de la température du jour à celle de la nuit, les rayons du soleil ne pouvant pénétrer l'atmosphère considérablement condensé." "...la marche, qui fut extrêmement pénible jusqu'à Vilna, Kowno, et plus loin encore, parce que le froid resta à peu près au même degré d'intensité." vol 2, pages 777.

"Pendant la nuit du 12 au 13 [décembre], la température baissa de nouveau, et le froid reprit toute sa première intensité. Il se soutint au même degré jusqu'au delà de Kowno." vol 2, page 779.

"A notre entrée à Koenigsberg [21 décembre], le thermomètre Réaumur était encore à 20 degrés : le lendemain, il fut à 18, et il n'était pas remonté au dessus de 15 à notre départ de cette ville, le 2 janvier." vol 2, page 784 (note 1).



“Jamais d’aultres armes nous prendront, que celles que nous élisons ; et nous disons pour réconfort, nous voulons la liberté ou la mort !”

Hors ligne during

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #40 le: 30 août 2009, 19:45:04 pm »
bonjour Montebello.

voila un petit poste pour te remercier du débat que j'ai trouvé interessant  ;)
et qui je suis sur a interréssé pas mal de membres qui souhaitent débattre et non pas se faire asséner des " connaissances " que tous nous pouvons trouver sur le net.

pour ce que j'ai cité au cours de ce débat je me suis appuyé sur 4 livres;

la campagne de Russie,d'André Castelot;
les mémoires du sergent Bourgogne;
les Aigles en hiver de Dammame ;
la Bérézina par ceux qui l'ont vécue,d'Alain Fillion;

pour Monsieur Castelot,les premiéres neiges débutent le 27 Octobre.
Castelot parle dans son livre d'une discussion entre Napoléon et Caulaincourt dans la nuit du 28 au
29 Octobre,au cours de laquelle Caulaincourt parle franchement à Napy de la désorganisation de
l'armée et des problémes du au froid,ce à quoi répond l'Empereur;
"- ne géle-t'il pas autant pour les Russes que pour les Français ? "
ensuite il fit moins froid (la date n'est pas précisée,mais c'est avant le 31 octobre )
c'est la pluie et la boue qui remplaceront le froid et le gel.
par la suite l'Empereur constatera que passé 9 degrés en dessous de 0,plus un officier n'est à
son poste.  :oops:
à la date du  7 Novembre il cite le sergent Bourgogne;
 "- des flocons énormes tombent drus sur la terre gelée."
pour Bourgogne c'est à cette date que l'hiver Russe fit son entrée.
à la date du 8 Novembre l'Empereur se serait arrété à Bérédikino,car les routes sont trop verglacées
pour les chevaux qui tombent et ne peuvent se relever !
le 9 Novembre l'Empereur entre à Smolensk par - 16 degrés.
ensuite les températures les plus basses constatées en générale sont de ( seulement ) - 21 à - 31
degrés ( il faut quand méme relativiser les témoignages, entre - 25 et - 31 voit-on vraiment la différence  :?: )

les témoignages d'aprés les mémoires de ceux qui y était:

pour le Colonel Planat de la Faye,officier d'ordonnance de l'Empereur,le froid débute la nuit du 22
Octobre,il survient aprés les pluies !
le 3 Novembre il signale des températures de - 9 au cours du combat de Wiasma.
il cite aussi la températures de - 28 degrés à smolensk le  le 14 novembre.

le baron Boulart donne la date du 5 Novembre pour la tombée des premiéres neiges, confirmée par
les mémoires de Faber de Faure pour qui l'hiver Russe démarre le 7 Novembre.

Griois commandant de l'artillerie du 4 éme corps,cite que le 9 Novembre les températures furent
" froides " et qu'un épais brouillard l'empéchait de voir à dix pas en arrivant sur le Vop.

d'autres " témoins " signalent la date du 9 Novembre pour les premiéres neiges.

le capitaine Bernard cite qu'i avait un glaçon permanent collé à ses lévres,et deux chandelles autour de
chaque cil !

le sergent Corniquet parle de soldats marchant pieds nus,donc gélés,qui sonnaient comme des sabots
lorsqu'ils marchaient aidés de batons, ce que confirmera le Capitaine Dupin,qui toute sa vie se réveillera
la nuit,car ses cauchemars lui rappelaient le bruit de son pied gélé sur le sol glacé !

je reprends la balle au vol, mais simplement pour remarquer qu'en fait nos opinions sont beaucoup plus proches qu'éloignées  :p
Si je remplace dans mes propos la locution "perte de moral" par "perte de cohésion", nous n'avons pratiquement plus de point de désaccord  :p. De la sorte on englobe les divers facteurs (faim, froid, désespoir, butins et rapines à trainer, nationalités diverses ...) qui ont fait que des 100 000 hommes qui ont quitté Moscou il y a eu une partie de plus en plus minoritaire représentant l'armée française qui a opéré sa retraite en tenant largement la dragée haute aux armées russes et une masse de plus en plus importante d'individus incontrôlables et souvent désarmés qui a subi et amplifié tous les risques de cette retraite

je partages ton avis pour la perte de cohésion au départ de Moscou,la perte de moral commença un peu avant Smolensk à cause du froid parmi les troupes les moins aguerries. ;)

Quoi qu'il en soit, chapeau bas pour ceux qui dans de telles conditions ont tout de même réussi à en imposer suffisament à un adversaire notoirement plus nombreux et évité de devoir mettre bas les armes  8)

chapeau bas en effet  :roll:
naitre à cette époque c'était déja risquer la mort à 50% avant l'age de deux ans,alors revenir de Russie aprés tant d'épreuves,il fallait avoir un sacré caractére et une volonté farouche de vivre  :shock:
il y eu 100 000 soldats dans la " Grande Armée " qui quitta Moscou.
peut-étre qu'il y eu 1000 témoignages écrits et sans doute autant de divergence,sur le temps et les
températures et les dates.
mais imaginons ce que cela put étre,le ventre vide et mal vétu,auquel il faut ajouter,;
la vermine,
la dysentrie,
l'ophtalmie,
et les cosaques.
c'est ce que vécurent les survivants de la campagne de Russie.

pour moi,ils méritent le titre de " Caid " dans le bon sens du terme.

j'ai lu un livre dont l'auteur disait ( à ce que je me souvient ) ;
" si tu veux savoir ce que j'ai vécu en Russie,quitte ton fauteuil,va au milieu d'un champ enneigé un jour de grand vent et lis mon livre le plus longtemps que tu pourras. :oops:
tu auras une petite, toute petite idée de ce que j'ai subi.  :evil:
et c'était la campgne de 1943 à 1944 dans la Wermacht.

c'est toujours un plaisir de débattre avec toi.

salutations grognard.

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #41 le: 30 août 2009, 20:11:45 pm »
Salut During,
de mon côté je n'ai pas lu les aigles en hiver de Damame, en revanche je me suis aussi beaucoup basé sur "Napoleon en Russie" de Marco de St Hilaire de chez LCV

Je suis moi aussi très heureux de constater que sur ce forum au moins on peut discuter contradictoirement, exposer ses idées et provoquer débat de façon courtoise  :p :p :p
Merci à toi pour cet échange  ;)

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #42 le: 31 août 2009, 18:54:29 pm »
je rejoins ce que dit Bourgogne pour les températures en Russie.

oui,c'étaient des braves...et solides.

il n'y avait qu'une chose a faire en russie,dans de telles conditions,vaincre et ramener le plus de soldats possible...ou mourir...mais pas ce rendre,moi,je ne me serais pas rendu,la mort...plutot que de ce rendre.
c'est une opinion définitive,et je n'y reviendrait pas là dessus.
plutot la mort que d'etre prisonnier. :twisted: :twisted: :twisted:

dans de telles conditions,ont vainc,ont reussit,ou ont meurt.moi,c'est mon point de vu...mais chacun fait ce qu'il veut.

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #43 le: 31 août 2009, 19:28:13 pm »
Ben moi je me rends, j'attends d'être libéré et je rejoins mon régiment pour repartir au combat dans de meilleures conditions.
Je ne crois pas que je serai capable d'accepter la mort inutile.

Un soldat mort il sert plus à rien...

 Patton avait dit quelque chose comme ça:

"La guerre c'est un truc ou il ne faut pas mourir pour sa patrie mais faire en sorte que le connard d'en face meurt pour la sienne".

J'aime plutôt bien...Patton c'est "cru" mais ça se mange sans fin ;)
« Modifié: 31 août 2009, 20:03:56 pm par Villeneuve (M) »

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Re : début de la campagne de 1812,un signe du destin?...
« Réponse #44 le: 31 août 2009, 20:36:40 pm »
ce rendre si vous le voulez bien,mais rien n'assure que vous en reviendrez vivant pour autant.de plus,je n'aurais jamais accepté de devoir me courber devant mes adversaires,meme,généreux.
dans ses conditions passés,on sert l'empereur,mais on ne sali pas son honneur,et l'empereur n'aurait rien a nous repprocher,ainsi que notre conscience.
malgré tout,je comprend votre point de vu,mais...
,vous vous rendez compte que si l'armée partageait votre opinion,et que presque tous ce rendaient,la belle réputation que l'on nous donnerais en europe.
j'estime que dans une armée comme celle là,servir était le maitre mot,et servir un homme tel que l'empereur,on n'a pas le droit d'abandonner la tache qui était de le proteger,et donc de mourir avec lui,ou réussir ensemble,le plus nombreux possible.
et nous aurions donné une image d'une armée qui n'a pas failli a sa tache,et qui serait morte glorieusement si le destin nous aurait amené a cela.mais nul en europe n'aurait pu entacher notre bataille,l'honneur aurait été sauf...
mais je le repete,je comprend votre point de vu... ;)