Marie téte de bois

[during]

bonjour.

elle s'appellait " Marie téte de bois",sa laideur était connu de tous, le teint cuit,le nez rongé,la bouche épaisse et des yeux identiques à deux pointes de clous,elle était tout.........sauf désirable !
malgrés tout elle sut se faire aimer par un tambour des gardes françaises,elle signa un engagement,pour pouvoir suivre son époux dans les guerres de la revolution,dans l'armée Sambre et Meuse et n'hésitait pas à faire le coup de feu à l'occasion.
elle ne fut pas dépaysée par cette vie aventureuse et guerriére,toute sa jeunesse avait été en compagnie de soldats,c'est à Marengo ( pendant la bataille parait-il ) que "Marie-téte-de-bois" donna naissance à son unique enfant,un fils ! cet enfant resta au régiment et suivit sa mére dans les campagnes Napoléoniennes,à l'age de dix ans,il devint Tambour et en comlpagnie de son pére et sa mére,fit les derniéres campagnes napoléoniennes.
Cantiniére de la garde elle fut de toutes les grandes batailles,nettoyant plus souvent son fusil ( aux dires des témoins ) que ses verres !
elle fit en compagnie de l'armée,de son fils et de son mari,la retraite de Russie et traversa la Bérézina.
en 1814,son mari tomba à la bataille de Montmirail, son fils "le petit Tambour de Marengo" mourut à la barriére de clichy,la méme année,elle n'avait plus qu'une famille! l'Empereur !
à Waterloo,alors que la garde "donnait" elle voulut voir une derniére fois "son Empereur",on la vit se glisser prés de lui et l'observer pendant quelques minutes pour ensuite rejoindre les derniers combattants qui préféraient mourir que fuir,elle se glissa au milieu d'un carré de grognards et fut touché par un obus a mitraille qui perça son tonneau et la blessa au ventre.
elle attendait la mort quand une balle vint la frapper au visage,un grenadier qui la reconnut à son costume lui dit;
"-Marie vous n'étes point belle comme ça !
"- possible répondit-elle,mais je peux me vanter d'étre fille,mére et veuve de troupiers ! elle mourut peu aprés.
à cinquante ans elle comptait dix-sept campagnes.
il reste une chanson de cette époque concernant cette grognarde,chanté par les troupes,un chant de marche;

quand nous irons à la guerre
nous la mettrons en avant
les ennemis en voyant
en voyant la cantiniére
en avant !
prendront la fuite en tremblant,
en voyant notre cantiniére,
en avant !


salutations grognards.

[Bruguière]

Existe t il une stéle ou un quelconque monument en l'honneur de cete grande dame de France ?

Cela serait juste.............

[Belliard]

Très touchant Mon Général,

Les femmes de cette trempe mérite comme le dit le Colonel Bruguiére, les honneurs et le respect de la France.

Merci mon Général pour se rappel de l'histoire, que bien peu d'entre nous comme moi devait connaitre.

[during]

bonjour Bruguiére.

Existe t il une stéle ou un quelconque monument en l'honneur de cete grande dame de France ?

Cela serait juste.............

pas à ma connaissance  mais .................. 

bonjour Bélliard.

Très touchant Mon Général,

Les femmes de cette trempe mérite comme le dit le Colonel Bruguiére, les honneurs et le respect de la France.

Merci mon Général pour se rappel de l'histoire, que bien peu d'entre nous comme moi devait connaitre.

il y en a eu d'autres  c'est ce qui me plait dans l'histoire,tout le monde admire les grands noms et oublie les petits " rouages " de leurs victoires acquisent grace à ceux-ci.

salutations grognards.

[during]

bonjour.

l'enrolement des femmes au début de la révolution était fréquent,elles s'enrolaient par amour pour leurs hommes ou par idéale.
l'on vit méme des familles entiéres s'enrolait,comme la famille Terrasson,dont le pére présenta ses cinq enfants à l'enrolement,l'ainé ayant 20 ans ,le cadet douze et aumilieu il y avait une fille de quinze ans qui fut enrolée aussi !
idem pour les Devrez,natif de douai qui firent toutes les campagnes de 1792 à 1812,le pére en tant que fusillier,la mére comme vivandiére,le fils comme tambour et les deux fillettes..................
comme blanchisseuses.
les filles comme Elisabeth Bourgas né à Reims s'engagea sous le nom de "Nicolas Bourget",
alors que la dite "Catherine Gargenous" devint le "gars respéché" et combattie en vendée,
Félicie ( aussi ) Duquet combattie à l'age de dix-sept ans sous le nom de "Vadeboncoeur".
une jeune Jurasienne de 16 ans originaire d'Arbois dans le Jura s'engagea sans dissimuler son sexe et fut inscrite au 3éme bataillon parisien sous son nom;Claudine Perrin
elle fut incorporée au sein de la 6éme compagnie et inscrite ainsi;
née en 1776,volontaire le 17 octobre 1792,taille cinq pieds un pouce.
madame Favre,30 ans femme de capitaine du bataillon de la seine qui fut "si crane" au dire des soldats quelle fut nommée capitaine en second ( à l'époque c'était la coutume,les officiers étaient nommés à l'élection ),faites prisonniére prés de Tirlemont,elle faillit étre sabrée par l'adversaire qui ne faisait pas de quartier,prisonniére on décida de la fusiller,elle ne dit rien,elle fut sauvée par un officier qui en enlevant la veste de la prisonniére avant l'exécution se rendit compte qu'elle était femme !

infos tirées du livre;
destins hors séries de l'histoire,d'André castelot.

salutations grognards

[Bruguière]

Voilà de beaux exemples,   
De nos jours un tel engagement semble impossible............

[during]

bonsoir.

une victoire au tonneau.

la mére Catherine,elle aussi grognarde dans la Grande Armée,permit le 21 Janvier 1795,une superbe victoire,en effet grace à un tonneau d'eau-de-vie de geniévre ( Schiedam ) en hollandais,elle permit à des cavaliers de prendre une armada de navires,l'histoire est belle !
la flotte Hollandaise,14 navires de guerre et plusieurs vaisseaux marchand pris dans les glaces du Texel,ne pouvait manoeuvrer prisonniére qu'elle était des glaces,la température était trés basse et la mére Catherine à trois heures du matin faisait le feu pour préparer le café de sa compagnie,lorsqu'elle entendit des pas de chevaux,c'était en tout une centaine de Hussards qui venaient demander l'équivalent en tirailleurs,ils proposaient de prendre en croupe les fantassins et profiter de la nuit pour attaquer les vaisseaux,qui de jour étaient imprenable,les marins étant sur le pont et les sabords ouverts prés à tirer sur la glace.
"- je veux bien dit le capitaine des tirailleurs,mais je viens avec vous,prétez-moi un cheval !"
pendant la discussion,plusieurs Hussard tombérent de cheval du au froid.
La mére Catherine proposa de "casser" un tonneau d'eau-de-vie pour maintenir le "sang chaud" des cavaliers,ce à quoi répondit le chef d'escadron;
"- je ne peux me permettre,je n'ai pas l'argent avec moi !"
"- vous me paierez quand vous reviendrais "
"- et si je ne reviens pas !"
"- bah,vous n'avez pas la téte d'un homme à se faire tuer par les Hollandais ! de plus je l'ai acheté à credit"
en un quart d'heure,dit la mére Catherine,le tonneau fut vidé,et à sa santé,ce qui dit-elle,lui à permis d'étre en forme pour le reste de sa vie !
30 minutes plus tard,l'escadron fut face aux navires et les tirailleurs à l'assaut,en une heure toute la marine Hollandaise se rendit,grace à un prét d'un tonneau de "Schiedam "d'une cantiniére,qui toute sa vie rappelera cette anecdote,car le commandant de Brigade de hussard,finira Général sous l'Empire.

salutations grognards

[Bruguière]

En voilà une de la trempe de Colette.................

[during]

bonjour.

il y eu aussi une cantiniére du "57 éme terrible" qui fut cité à l'ordre du jour de l'armée aprés la bataille de Guttstadt;
"-pour avoir sous une pluie de balles distribué deux barils d'eau-de-vie à des troupes qui combattaient"
et cela malgrés la proposition d'un soldat proposant de la remplacer !
cette cantiniére portait le nom de Cazajus.

une jeune et jolie jeune femme fut récompensée par une chaine d'or pour avoir;
"- porté pendant deux lieux,un homme sur son dos,celui-ci étant bléssé par un boulet et incapable de marcher"
bon il est vrai que cet homme était aussi son mari,mais cela n'enléve rien à sa performance !

et cette cantiniére du 26éme apprenant que le général Simon,bléssé et prisonnier,traversa les lignes pour aller le panser et revenir ensuite malgrés le danger dans les lignes françaises,l'histoire n'a pas retenu son nom !

Joséphine trinquart elle marqua les esprits;
elle avait vingt ans et au cours d'une bataille vit un chef de bataillon tombé de son cheval,elle décida de le ramener dans les lignes amies,mais il était trop lourd pour qu'elle puisse le porter,désespérée,ses yeux virent un cosaque en maraude,elle ramassa un fusil,épaula et abatti le cosaque,se précipita pour attraper le cheval,mettre le chef de bataillon dessus et l'emporter à l'ambulance.
elle mourut à l'age vénérable pour l'époque de 82 ans à Montreuil,l'on dit que cette chanson écrite par Béranger fut écrite en pensant à elle;

j'ai pris part à tous vos exploits
en vous versant à boire
songer combien j'ai fait de fois
rafraichir la victoire
ça grossirait son bulletin
depuis les Alpes je vous sert
je me suis mis jeune en route
à quatorze ans dans le désert
je vous portais la goutte
puis j'entrais dans Vienne un matin
j'ai fait plus que maint Duc et pair
pour mon pays que j'aime
à madrid si j'ai vendu cher
et cher à Moscou méme
j'ai donné gratis à Pantin.

bel hommage n'est-ce pas   

salutations grognards
       

[Bruguière]

Gloire au sexe faible !!!! 

[Belliard]

Les femmes nous étonneront toujours, prenez la mienne par exemple.......... bref elles ont de la ressource