Quelques éléments de réponses... qui peuvent être largement développés :wink:
Quel volume d'une brigade pouvait-être détaché en voltigeur? Combien de fois? En effet si on en détache trop, il n'y a plus de brigade il n'y a que des voltigeurs! :wink:
Dans la structure française, Corps/Division/Brigade/Régiment/Bataillon/Compagnie, le déploiement se fait au niveau du bataillon -entité de base de l'organisation correspondant à celle pouvant encore être commandée à la voix par un seul homme-
A priori, rien n'empèche de déployer la totalité du bataillon en tirailleur, donc les fusiliers, les voltigeurs et les grenadiers (s'ils sont présents).
Pour la ligne, la compagnie du centre portant le drapeau n'est JAMAIS mis en tirailleur.. Pour les légers, le drapeau n'était pas déployer sur le champ de bataille... Dans les faits, il est probable que tout est été fait en fonction des circonstances!
Idem pour les escadrons, pouvait-on scinder la cavalerie en petites unités?
Au combat, l'objectif est -toujours pour les français- d'agir en groupe. Donc l'entité de manoeuvre est au minimum le régiment, voire la brigade ou la division.. Les régiments ont mission de se soutenir mutuellement!
Pour les autres nations, cela n'est pas forcément le cas.. mais les doctrines ont évolué durant les 10 ans de l'Empire.
Quel usage pour ces unités? Flanquer la ligne pour la protéger? Eclaireur? Un peu des deux? Tout? Rien... arghhh :P
flanquer, éclairer mais aussi créer un écran pour cacher le déploiement des troupes, combattre les tirailleurs adverses, éliminer les officiers, faire baisser le moral des unités organisées..
De fait le tir est très imprécis, donc une unité organisée ne fait pas feu sur des tirailleurs.. à l'inverse, une ligne entière bien rangée est un objectif de choix... et après quelques tirs ajustés, le moral du soldat jouant à la roulette russe sans le vouloir baisse imanquablement, facilitant sa fuite dès lors que l'adverse arrive en troupe compacte.
Il y a encore beaucoup à dire... à suivre donc...
JMM