Bataille de Waterloo
A Rossome, les deux impressionnants carrés du 1er Grenadiers de la Garde font blocs. C'est le corps d'élite de la Garde, l'élite de l'élite, la crème de la crème, vous diront les Anglo-saxons.
Le régiment a pris position devant la maison Decoster à gauche et à droite de la route.
Autour d'eux, le sol est jonché de cadavres et de chevaux d'imprudents ennemis venus provoquer ces briscards. Il y a aussi des cadavres de Français qui voulaient chercher protection à l'intérieur des carrés. La sûreté des carrés est à ce prix. "Nous tirions sur tout ce qui se présentait, amis ou ennemis, de peur de laisser rentrer les uns avec les autres, c'était un mal pour un bien" dira le Général Petit, commandant ce régiment. Les carrés sont débordés par la droite ou par la gauche, toutes les charges ennemies sont repoussées.
Ces deux bataillons tiennent tête à deux armées. L'Empereur qui à un moment a trouvé refuge dans l'un de ces carrés, ordonne de quitter la position. Le 1er Grenadiers commence sa retraite couvrant les arrières du fantôme de l'armée. Il s'arrête tous les 200 mètres environ pour rectifier la face des carrés et pour repousser l'ennemi qui depuis un moment hésite de plus en plus à charger ces redoutes vivantes. Qu'importe, ils sont victorieux. La bataille est presque terminée, et personne n'a envie d'en être le dernier mort. L'empereur va rejoindre le 1èr bat. du 1er chasseurs de Duuring, apprend qu'il à repoussé une attaque Prussienne qui visait à couper la retraite de l'armée. Il lui ordonne de suivre la colonne en marche, et de ce placer juste avant les grenadiers, qui ferment la marche. Plus tard, les Grenadiers du 1er de la Garde se mirent en colonne par section, l'ennemi n'osant plus l'attaquer. Blessée à mort, la Garde l'impressionne toujours. L'épopée militaire Impériale vient de s'achever.