De façon générale, lorsqu'une simulation ne maîtrise pas les conséquences de certains facteurs ou la façon dont ils se combinent avec d'autres, elles les intègrent de manière simplifiée au moyen de probabilités. C'est ce que font la plupart des wargames, et particulièrement les wargames sur table qui ne peuvent se permettre d'introduire de trop nombreux facteurs afin de résoudre les combats par exemple, sauf à alourdir le déroulement du jeu. L'intérêt de l'informatique est alors évident. (Je ne connais pas bein CM mais il me semblait qu'il s'
Concernnant le calcul des pertes dans Les Grognards, il y a pls éléments à prendre encompte :
- La précision de la simulation des batailles napoléoniennes proposée par Les Grognards : soit la simulation est suffisamment précise et peut fonctionner selon un modèle déterministe strict dans le calcul des pertes, sans être simpliste (ce qui est le cas manifestement) ; soit elle l'est insuffisamment et il faut introduire de la chance afin de prendre en ocmpte certains facteurs.
L'intérêt des Grognards réside dans la manoeuvre et la capacité à concentrer ses meilleurs troupes au bon endroit, et à bloquer les meilleurs troupes de l'adversaire. Ca s'accommode bien avec un modèle déterministe strict.
- Ca dépend également du déroulement historique des batailles : est-ce que si l'on répétait des centaines de fois une même salve de fusils sur une même cible et dans les des conditions approximativement similaires, le nombre de pertes subirait une variation importante (du fait de la relative imprécision des armes, de leur capacité à s'enrayer, etc. ou selon els conditions météorologiques : peu-têtre qu'avec la pluie ou le froid, les armes ont un fonctionnement plus aléatoire) ; si c'est le cas, il est peut-être judicieux d'introduire une part de chance.
Pour conclure, à mon avis, il vaut mieux n'introduire la chance que lorsque c'est nécessaire et s'en passer le plus possible.