6° Régiment d'infanterie Légère

[Lintrépide]

6ième Régiment d’infanterie Légère   
La 6ième demi-brigade légère de deuxième formation est formée en 1796 (arrêté du 18 nivôse an IV) de plusieurs unités et notamment :
- 19e demi-brigade légère de première formation ;
- bataillon de chasseurs de Saône-et-Loire ;
- 2e bataillon de chasseurs réunis ;
- bataillon de chasseurs de Paris
- bataillon de chasseurs de la Charente ;
- 6e bataillon de Paris pour la Vendée ;
- 5e bataillon de Saint-Laurent (Paris) ;
- 11e bataillon de la République (Paris) ;
- 2e bataillon du Morbihan ;
- 5e bataillon de la formation d'Orléans ;
- compagnie de chasseurs d'Evreux (Eure) ;
- compagnie franche de grenadiers des Côtes-du-Nord.
Par arrêté du 1er vendémiaire XII (23-09-1803), elle prend le nom de 6ième Régiment d’infanterie Légère

A. Colonels et Chef de Brigade
- 1791: d'AYMONT de CONTRE EGLISE, Nicolas Joseph - Lieutenant Colonel
- 1791: O'MEARA Thomas - Lieutenant Colonel
- 1793: de la MARLE Jean Nicolas - Chef de Bataillon
- 1795: CHATAIGNIER Antoine – Chef de  Brigade
- 1796: DUBOT Etienne – Chef de Brigade ; GUERRET Jean Baptiste 
- 1799: MACON Pierre – Chef de Brigade
- 1803: ROUGER de LAPLANE Jean Grégoire Barthelemy , Colonel
- 1807: AMY Joseph - Colonel
- 1810: MOLARD Ennemond Alexis Joachim - Colonel
- 1813: ZAEPFFEL Francois Louis - Colonel
- 1815: VILLARS Jean-Jacques - Colonel
B. Officiers du 6ième Léger ayant atteint le rang de Général
- O'MEARA Thomas  (1750-1817)
- MACON Pierre (1769-1806)
- ROUGER de LAPLANE Jean Grégoire Barthélémy (1766-1837)
E. Batailles et combats du 6ième Léger
1795: Pirmassens
1796: Mantua and Castiglione
1800: Romano, Montebello, Marengo, Gazzoldo, Goito, Pozzolo
1805: Elchingen, Ulm,
1806: Jena and Lubeck
1807: Eylau, Peterswald, Guttstadt, Friedland
1809: Villafranca, San-Payo, Santiago
1809: Essling, Wagram
1810: Cuidad-Rodrigo, Almeida, Busaco
1811: Fuentes de Onoro
1812: Arapiles
1813: Lutzen, Bautzen, Buntzlau, Potznitz, Leipzig
1814: La Rothiere, Vauchamps, Montmirail, Craonne, Orthez, Toulouse
1815: Ligny, Waterloo
G. Honneurs de la bataille
Marengo 1800, Ulm 1805, Iéna 1806, Eylau 1807, Friedland 1807, Essling 1809, Wagram 1809
H. quelques noms du 6ième Léger
Capitaine : Girard, Saint Omer, Delacourt, Mouchon, Rousselle, Richardet, Luneau, Delmontés, Masselin, Flamand, Collin, Caille, Guillaumet
Lieutenant : Luneau, Preux, Philippe, Pillon, Druot, Guérin, Preux, Esnault, Lange, Goujard, Lelarge, Raulin, Rousseau, Dupré, Labory, Verniette
Sous lieutenant : Labrousse , Dumas, Roure, Gauche, Bresson, Carpentier, Guérin, Claudoche, Husson
Sergent Major :, Grand, Levallois (chevalier de la Légion d’Honneur, blessé à Friedland, blessé à Saint Jacques de Compostelle (Espagne)
Sergent : Géhin, Langlois, Gauthier, Jacquinot,
Caporaux : Legay, Thory, Batteau, Tissot, Daumas, Levert, David,
Chasseur : Barillet, Javot, Mansuy, 
Carabinier : Puisant

[Ansgard]

  tu es rempli de connaissance inconnu de ma part. C'est intéressant Merci

[lodi57]

Extraits tirés du dictionnaire des braves :

Les demi-brigades d'infanterie légères se couvrirent de gloire, elles ne le cédèrent en rien au troupes de la ligne. La 6ème, connue depuis longtemps par sa valeur, se surpassa, pour ainsi dire, dans cette journée. Les officiers firent le coup de fusil comme les soldats. Le capitaine Tissot Jacques, né à Paris, resté seul en tirailleur, attendit de pied ferme deux cavaliers, qui chargèrent sur lui : lorsqu'il les vit à dix pas, il mit une balle dans la poitrine du premier, et fit le second prisonnier, après l'avoir blessé d'un coup de baïonnette. Cet officier s'était déjà signalé, dans les guerres précédentes, par de semblables exploits. Les sous-officiers Jacquinot Claude, né dans le département de la Haute-Saône ; Legay Nicolas, Thory Louis, nés à Paris, et le chasseur Bariller Antoine, né dans le département de la Manche, rallièrent plusieurs compagnies, qui n'ayant plus de cartouches, avaient abandonné leurs positions :"Rappelez-vous, criait l'intrépides Legay à ces compagnies, que des Français n'ont pas besoin de poudre. N'avez-vous pas vos baïonnettes ? En avant, toujours en avant, voilà quelle doit être la tactique des braves." En même temps, il marche à l'ennemi avec ses trois camarades ; les compagnies se précipitent sur ses pas et reprennent leur premier poste.
Le sergent Gaullier, né dans le département de la Haute-Vienne, s'étant retranché avec dix chasseurs dans une espèce de chaumière d'où il faisait feu sur l'ennemi, se défendit contre un partie de cent cinquante hommes de cavalerie qu'il força à la retraite, après leur avoir tué beaucoup de monde.
Trois autres sergents se distinguèrent également par leur sang-froid et leur intrépidité. Le premier, Langlois alphonse, né dans le département de la somme, s'étant glissé au travers des vignes, cassa l'épaule à un lieutenant-colonel de cavalerie ennemie, et mit en fuite cinq hulans qui étaient accourus pour venger leur officier. Le second, Grand Anne, né dans le département de la Charente, après avoir eu la cuisse traversée d'une balle, se battit encore pendant quatre heures avec une ardeur sans égale. Le dernier, Gehin François, né dans le département des Vosges, apercevant un escadron ennemi prêt à fondre sur le général en chef, court au devant de cet escadron et fait feu en criant :"Général, voilà l'ennemi.".
Le caporal Levert François, né en Ile-de-France, attaqua seul trente Autrichiens et les somma audacieusement de se rendre ; mais ceux-ci ayant répondu par des coups de fusil, il se précipita sur la porte de la cassine, où ils s'étaient retranchés, l'enfonça à coup de crosse et les fit tous prisonniers.
Le caporal Daumas, né dans le département de Saône-et-Loire, alla, à quatre pas d'un régiment ennemi, faire feu sur le colonel, qui tomba raide mort. L'action courageuse de Daumas décida de la retraite de ce corps qui se replia aussitôt dans le plus grand désordre.
Un chasseur nommé Javot André, né dans le département d'Eure-et-Loire, montra un sang-froid et une présence d'esprit extraordinaire. Un boulet venait de lui enlever son havresac, et la commotion avait été si forte, que lui-même avait été renversé à terre : dans ce moment, un hussard autrichien accourt au galop pour lui passer son sabre à travers du corps ; sans s'effrayer, Javot attend le hussard, le tue, monte sur son cheval et rejoint son bataillon.
Le carabinier Puissant Jean-Pierre, né dans département de l'Aube, gravit le premier sur une éminence que les Autrichiens occupaient avec des forces supérieures, et d'où ils furent débusqués par quinze tirailleurs qui emportèrent la position à la baïonnette.
Le caporal David Pierre, né dans le département de la Manche, et le chasseur Mansuie Claude, né dans le département des Vosges, quoique tous deux grièvement blessés au commencement de l'action, ne cessèrent de combattre qu'après la victoire. Le premier avait eu son fusil brisé près de l'épaule par un boulet qui lui fit une forte contusion, le second avait reçu une balle dans le côté. Malgré les instances de leurs chefs, ils ne voulurent point quitter le champ de bataille, et continuèrent pendant toute la journée à se faire remarquer par des actes de la plus grande bravoure.

[Bruguière]

Hourra pour le 6e !!!!....... Hourra pour l'Intrepide !!!!

[Ansgard]

Tout les deux vous y aller fort! 
Il faut être courageux pour être du 6eme!