bonjour Montebello.
c'était au départ une armée de babel,il y eu énormément de désertion en direction de Moscou et Deja à Borodino un tiers de l'armée ( il me semble ) avait disparu entre;
les désertions,
les malades,
les morts,
les troupes laissés en garnison et sensés créer des stocks
méme les chevaux au cours de cette marche vers Moscou moururent en nombre
il n'y a pas de raison que cette donnée ai changé à la sortie de Moscou,c'est toujours une armée de babel qui sort de moscou,mais il y a une différence,c'est que cette armée retraite avec des richesses pillés dans la ville,et beaucoup ( chef compris ) s'en sont mis plein les poches.
certains ont des chariots remplit de vistuailles et d'autres plein de richesse,donc la désorganisation régnait déja à la sortie de Moscou, c'est un fait ,mais le moral en baisse...non !
d'ailleurs en trois jours l'armée n'a faite que dix lieux
ralentie par les chariots remplit du pillage et des moscovites ayant choisit de suivre la " Grande Armée ".
pourquoi paniquer,puisque l'armée est en route en direction de ses quartiers d'hiver
les premiers trainards commencent à étre " victimes " des cosaques,mais l'armée Russe n'est pas encore en marche,puisqu'elle cherche à confirmer le départ des français de moscou.
le 27 l'armée est fébrile car elle sent l'Empereur enervé d'avoir céder aux arguments de ses généraux aprés Malojaroslawets
au passage à " Borodino " l'Empereur et son armée à prit acte que les ordres données concernant les bléssées n'ont pas été respectés et appliqués,et Napoléon aprés avoir tancé Junot,fait arréter toutes les voitures et fourgons pour qu'ils prennent en charge les bléssés,malgrés cela le moral est toujours bon.
le 31 Octobre,le froid ,la neige et le vent commence,et le thermométre affiche - 12 degrés ( témoignage de Wilson,dépéché par la prude Angleterre auprés du Tzar ) qui se réjouit des premiéres victimes de la " Grande Armée " !
et la commence l'égoisme,avec le froid ou la pluie,le gel ou dégel,tout se monnaye,un quignon de pain ou une place prés d'un feu
les cosaques s'attaquent aux isolés en donnant une mort rapide,c'est bien mieux que de tomber entre les mains de paysans qui s'attaquent aux hommes ayant demandé assistance dans un village pour leur malheur
coté Français ( enfin troupes Impériale,je tairais la nationalité ) on abat les prisonniers en cours de marche ou au bivouac ( c'est cela en moins à partager pour la soupe ) et malgrés les ordres de l'Empereur,cela ne cessa pas
donc pour moi c'est dés les premiers jours de froid que l'égoisme et la déliquessence changea la donne
tout d'abord, concernant les t°, j'ai bien précisé qu'il s'agissait de celles de Vilna et je les ai citées tout simplement parce que ce sont les seules que j'ai trouvées comme référence sur toute cette période et que Vilna est à peu près sous la même latitude que Smolensk (atteinte à la mi-novembre par l'armée française en retraite), et environ 450km plus à l'ouest seulement, donc comparable même si le climat y est forcément moins continental donc plus doux
450 Kms c'est énorme
pour exemple j'ai vécu dans une ville balnéaire ou sur le bord de mer il pleuvait et à l'intérieur des terres ( 5 kms ) il neigeait et la nationale était bouché
- après Malo-Jaroslawetz Koutousov se bornera à suivre la Grande Armée en évitant tout affrontement direct, se limitant à massacrer les trainards toujours plus nombreux
oui c'est vrai
mais c'est surtout que malgrés une nourriture abondante et chaudement vétu,il devait à chaque fois affronté l'arriére-garde qui les étrillaient sans peine et aussi que malgrés les marches forcées ordonnées par Koutouzov,son armée n'arrivait pas à suivre celle de Napy
c'était plus simple de s'occuper des trainards,quasi déja mort de faim et de froid
- ce qui restait d'organisé dans la Grande Armée en a toujours imposé aux Russes; que ce soit à la Bérézina autant qu'à Krasnoïe, preuve qu'une armée organisée restait capable de forcer le passage
- pour reprendre l'exemple de la Berezina, l'armée a su livrer bataille et traverser pour continuer sa route alors que tout le monde garde en mémoire les centaines (surement milliers) de trainards massacrés, noyés ou faits prisonniers à l'arrivée des Russes alors que pendant 2 nuits les ponts étaient restés totalement libres de tout passage !
oui la encore c'est juste
mais il à encore fallut plus de trois jours aux Russes pour réunir leurs armées et attaquer !
sur 75 000 hommes ( et trainards ) sur place seuls 25 000 coté Français étaient en état de combattre, et c'est aprés que la tragédie prendra pleinement effet pour les 50 000 hommes qui ont traversés.
-à Smolensk les magasins sont rapidement pillés empêchant toute tentative de distribution de vivres
- pendant toute cette retraite les batailles entre armées organisées sont aussi rares ... que sont fréquentes les actions ponctuelles des cosaques sur les groupes isolés
dans les deux cas c'est juste,amis il faut savoir que pour smolensk, il y eu aussi
défection de l'aile droite de la " Grande Armée " confié au Prince de Schwarzenberg,aile droite composée de troupes Autrichienne pour la plupart, chargé de protéger Minsk,ville choisit par l'Empereur au cas ou Smolensk serait "inutilisable " et qu'il serait obligé de poursuivre la retraite,au lieu de ça le " prince "
continua sur varsovie,laissant la ville regorgenat de nourriture aux mains des Russes
autre fait;
une brigade compléte récemment arrivé de France avait capitulé à Elnia,cette brigade était commandé par le frére d'Augereau
le prince Eugéne explique qu'avant Smolensk,le froid,la faim,plus que les trois jours de combat lors du passage du Vops ont abbatus ses hommes et que le moral est si bas que certains sont " allé se faire prendre par l'ennemi ",
ces trois jours lui ont coutés les deux tiers du parc d'artillerie de son corps d'armée et prés de 1 000 chevaux
donc la pour l'Empereur pas d'autres choix que de continuer
les quartiers d'hiver il pouvait oublier,si ses " alliés " se débinait
la j'avoue que le moral des grognards méritait de subir une sérieuse baisse
et ça se comprend,non
surtout que c'est prés de 140 000 hommes ( trois armées qui peuvent se jeter sur eux !)
Enfin un mot sur Koutousov; on a souvent tendance à dire qu'il n'a pas fait grand chose, se bornant à attendre que l'armée française soit engloutie par le seul effet du froid; là encore je ne suis pas d'accord (et ça peut aussi se discuter ); Koutousov avait en fait peu d'options, et à mon sens il a très finement joué cette partie: en cherchant le contact avec l'arrière garde française il était obligé de marcher derrière elle sur une terre totalement dévastée et en plus il ne pouvait que forcer l'arrière garde à refluer sur le centre (donc à se renforcer alors que sa propre avant garde s'affaiblissait dans la poursuite), aussi il a choisi une option "psychologique" en harcelant les trainards tout en marchant de flanc pour menacer de couper la route aux Français et les forcer à retraiter de plus en plus vite, dans le pire désordre
ben franchement,si j'étais Russe j'applaudirais Koutouzov,il lui est souvent fait de faux proces
mais honnétement,il jouait à domicile,avec les fournitures adéquates et une armée équipée,donc quand méme
pas de quoi se faire se gonfler le jabot,surtout qu'il y a perdu les deux-tiers de ses hommes quand méme et qu'il n'a pas osé affronter directement l'Empereur à la Bérézina.
à vaincre sans péril ou est la gloire
surtout qu'a chaque fois qu'il a tenté quelque chose,il y a laissé plus de plumes
Vers Viazma, le 2 novembre, Napy souhaite rassembler ses unités pour faire face à Koutousov, et c'est alors que Ney lui a fait cette réponse:"vous voulez combattre, et vous n'avez plus d'armée !..."
Je crois que ça résume mon sentiment; très rapidement Napy s'est retrouvé non plus à la tête de la Grande Armée en retraite mais à la tête d'une masse incontrôlable de près de 100 000 hommes; alors bien sûr le froid doublé de la faim auraient toujours fait des milliers de victimes, mais si l'armée ne s'était pas disloquée en autant d'individus incontrolables les cosaques n'auraient pu agir aussi impunémént, Smolensk aurait offert un meilleur ravitaillement et Napy aurait conservé une puissance militaire suffisante pour ramener beaucoup plus que les quelques 15 000 hommes qui en sont revenus ...
ben faut voir,moi je suis pas sur que priver un homme de nourriture pendant un mois,subissant des températures trés basses,tout en combattant et tout ça à des milliers de kilométres de chez lui,chemin à faire à pied de plus,rende la cohésion des troupes plus solides.
je suis persuadé que bien nourri et vétu,les " grognards " auraient superbement tenu la " dragée haute " aux Russes,concernant les trainards certains ( surtout les premiers ) devaient étre des " tenardiers " ensuite ce fut les plus faibles ou les malchanceux,mais les corps constitués eurent aussi leurs trainards,méme dans la garde,parce que quelque soit l'amitié que tu portes à ton binome ou ami,quand il te reste de l'énergie pour un,il n'y en à pas pour deux,sauf à choisir de mourir ensemble,
la c'est un choix.
je suis d'accord avec toi le moral est important
mais un homme bien nourrit et bien vétu va loin
méme par de basses températures,au sein d'une bonne section,pourtant si le moral baisse c'est que les deux premiers sont en cause ou alors ça peut-étre pour une raison externe.
non franchement je penses que ce sont ces deux privations qui ont été à l'origine de la débandade de la " Grande Armée ",car méme l'encadrement en a souffert et si l'encadrement n'est plus assez fort,c'est la chienlit,sauf dans les troupes d'élites,et la garde a bien tenu,comme les Italiens d'Eugéne
et d'autres,pour les conscrits ce fut une autre histoire
je te laisse la parole
voila je l'ai prise,mais la je serais muet pendant trois jours,je viendrais lire,mais ne prendrait pas le temps de répondre,mes quelques heures de repos à venir devront étre dédiées au repos.
à toi la balle,si tu veux
salutations grognard.