Bonjour à tous,
mais l'un et l'autre oubliez de reconnaitre les marais et ne parlez pas de votre LOP ,qui la protége si des renforts Autrichiens surviennent par le nord-ouest ?
A l'origine, la carte que tu avais proposé ne comportait pas de route au niveau des marais, dans mon esprit ce compartiment de terrain n'était donc pas franchissable à l'artillerie (cf. mon 1er post). J'en avais conclu, que moyennant un ralentissement et une désorganisation, seules des unités de cavalerie et d'infanterie pourraient attaquer de ce côté et menacer ma LOP. A cette effet, j'avais rattachée ma cavalerie à la Réserve, jugeant inutile de lui donner une mission de soutien du mouvement offensif des divisions parce que surclassée par la cavalerie autrichienne (en quantité du moins) ; la Réserve était placée au centre du dispositif dans le but justement de pouvoir intervenir soit pour compléter mon offensive, soit pour intervenir en cas de menace sur les flancs. J'avais également précisé que, compte tenu du rapport de force quasi équilibré, l'apparition de renforts autrichiens sur les flancs avortait de facto tout mouvement offensif de notre part. L'équilibre serait certainement rompu, avec en plus le désavantage d'une position peu propice à la défense et que dans ce cas, la sagesse voudrait que, pour maintenir la sécurité du corps, on entame un mouvement de repli sur notre gros en désengageant successivement nos divisions
. Ce qui risque d'être pénible à exécuter
.
Mon idée de manoeuvre, en gros, consistait à engager successivement mes divisions en commençant par la 3ème à gauche, le long du ruisseau, jusqu'au fameux bois que Montebello avait dans un premier déraciner
. Cette division devait, en suite, s'établir en défense dans cette zone boisée et faire peser une menace sur le flanc droit autrichien dans le but de lui faire glisser sur cette aile une partie de l'infanterie massée au centre. Ma deuxième division devait attaquer au centre pour fixer le reste d'infanterie dans cette zone. Elle était suivie par la Réserve dont le rôle est expliqué ci-dessus ; ce qui devait permettre à la 1ère division d'effectuer un mouvement de débordement du flanc gauche autrichien et de menacer ainsi sa LOP. C'est ce que mon croquis tentait de démontrer
.
En tenant compte des informations de JMM et Montebello sur les différents éléments de terrain et l'artillerie, etc... dans LG. J'arrive à la conclusion suivante : comme nous l'avons remarqué, le rapport de force est équilibré, ce qui nous permettra, au mieux, de déloger l'Autrichien de sa position. Mais son attitude jusqu'à ce jour nous fait également suspecté une embuscade. Compte tenu, de l'incertitude de la situation sur nos deux flancs, de la position de défense avantageuse de l'ennemi et de la supériorité de la mobilité de son artillerie, la carte de la sécurité doit être jouée.
Plan initialLes trois divisions en ligne à hauteur du lac, artillerie dans les intervalles, dans l'ordre du nord au sud : 3ème div (7300), 2ème div (9800) et 1ère div (8500). La Réserve, à laquelle je rattache la brigade de cavalerie, au centre, derrière la 2ème div. Les deux régiments de chasseurs détachés en reco, l'un vers le sud, l'autre vers le nord. Donc le corps en position d'attente de renseignements de la part des reco et/ou du gros de l'armée. Voilà pour le départ, de nouveaux ordres seront envoyés en fonction de l'évolution de la situation.
Départ des recos 8h00.