Je n'ai pas beaucoup de choses à ajouter au CR de Tof car je comptais sur la video d'après-bataille pour faire des captures d'écran explicatives. Mais j'ai eu tort d'être moins prévoyant que Tof car il semble qu'il n'y ait pas de video disponible après un PBEM.
Donc juste quelques mots.
J'avais installé le gros de mes forces face à la gauche des Français, c'est à dire en fait face à leur LOP, avec un rideau d'artillerie, de cavalerie et d'artillerie à cheval sur ma gauche, devant ma LOP, et en arrière une réserve capable d'aller là ou cela serait nécessaire.
Mon problème était de repérer la Garde impériale que Tof avait dissimulée trop bas pour que je l'aperçoive.
L'artillerie des Prussiens étant nombreuse et solide, et l'infanterie bien retranchée dans les villages de l'ouest et du centre, je n'avais pas grand chose à craindre d'une attaque frontale, sauf si elle était menée par la Garde de Tof et son artillerie.
Mais les débuts de la bataille m'ont été favorables. Tof a lancé des attaques de face qui ont été soumises semble-t-il à des pertes sensibles à cause de mon artillerie. Vers 16 - 17 h., je pensais avoir bataille gagnée. La gauche de Tof était bien amochée et son centre aussi en partie, et j'avais enfin repérée sa garde, placée bien trop au sud face à ma gauche pour pouvoir m'inquiéter rapidement. Du coup, des unités de ma cavalerie lui bloquaient sa LOP ce qui allait rapidement alourdir ses pertes et affecter son moral et la rapidité de ses mouvements. De plus, il était évident que la garde allait monter vers le nord et ma LOP, ce qui me faisait espérer de pouvoir la prendre de flanc et par derrière en faisant pivoter mon aile droite, encore en pleine forme. Après, ce serait une question de timing et dépendrait de la vitesse de progression de la droite française vers le nord.
C'est là que tout s'est déréglé pour moi. D'abord, j'ai vu apparaitre d'Erlon dans mon dos, ce qui a bloqué mon mouvement vers l'est. Au même moment (18.30 du jeu), la LOP de Tof est redevenue bleue (grâce à l'arrivée du corps de Mouton), ce qui a redonné de l'énergie à ses troupes. Conséquences : sa garde a progressé assez vite vers le nord et son artillerie s'est mise à portée bien trop vite à mon goût; et aussi son centre a résisté. Je comptais encore sur la nuit qui allait tout stopper, mais à 0 h. 10 du lendemain, les combats duraient toujours, d'Erlon s'enhardissait contre ma droite, Mouton avait envahi le sud du champ de bataille et la garde impériale restait en forme. Il n'y avait plus rien à espérer.