La ville doit loge le corps d'Augereau et payer la solde des soldats.
J'accorde la réponse au général Lodi57................
Mais c'est encore pire que cela............
Voici les faits :
Francfort :
Cette ville, encore libre, et que son commerce rendait immensément riche, était depuis longtemps le foyer de toutes les intrigues ourdies contre la France, et le point de départ de toutes les fausses nouvelles qui circulaient en Allemagne contre l'Empire.
Ainsi, le lendemain matin de la bataille d'Austerlitz et lorsque le bruit se répandit qu'il y avait eu un engagement dont on ne savait pas encore le résultat, les habitants de Francfort assuraient que les Russes étaient vainqueurs...
Plusieurs journaux poussèrent même la haine jusqu'à dire que les désastres de la Grande Armée avaient été si grands que pas un seul Français n'en avait échappé !...
L'Empereur, dissimula cette information jusqu'au moment ou, prévoyant la possibilité d'une rupture avec la Prusse, il rapprocha insensiblement ses armées des frontières de ce Royaume.
Voulant alors punir l'impertinence des Francfortois, il ordonna au maréchal Augereau de quitter à l'improviste Darmstadt et d'aller s'établir avec tout son corps d'armée dans Francfort et sur son territoire.
L'ordre de l'Empereur portait que :
La ville devait, le jour de l'entrée de nos troupes, donner comme bienvenue un louis d'or à chaque soldat, deux aux caporaux, trois aux sergents, dix aux sous lieutenants et ainsi de suite !...
Les habitants devaient, en outre, loger, nourrir la troupe et payer pour frais de table :
Au maréchal six cent francs par jour, aux généraux de division quatre cents, aux généraux de brigade deux cents, aux colonels cent.
Le sénat était tenu d'envoyer tous les mois un million de francs au Trésor Impérial de Paris.
Les autorités de Francfort, épouvantées d'une contribution aussi exorbitante, coururent chez l'envoyé de France...
Mais, celui-ci, auquel Napoléon avait donné des instructions, leur répondit :
« Vous prétendiez que pas un seul Français n'avait échappé au fer des Russes...
L'Empereur Napoléon a donc voulu vous mettre à même de compter ceux dont se compose un seul corps de la Grande Armée. »Et voilà, la main est à vous mon général.................