Hé ! J'me dis 1 truc : les couleurs n'étaient pas inversées entre le bleu et le rouge (chez les bleus, vous me suivez tjs ?). Comme ça, l'uniforme des bleus était + bleu que rouge et le rouge était économisé.
Oui c'est ça.
Le 2eme Régiment des Chevau-Légers Lanciers de la Garde était composé au plus fort de son effectif de 10 escadrons.
Les 5 premiers étaient principalement issus de la formation orginelle qui s'appuyait sur les ex-hussards Hollandais qui avaient donc rang de Vieille Garde.
Les suivants étaient composés de conscrits, soldats de ligne et de l'ex-Garde Municipale de Paris licenciée par Napoléon après l'affaire Malet en 1812. Ceux-ci avaient rang de Jeune Garde.
Et pour les habiller comme les "Anciens", il fallait bcp de drap écarlate; ce qui manquait à l'époque. Sur la demande de Duroc, les couleurs du Kurtka (habit-veste à la polonaise) des escadrons de Jeune Garde ont été inversées.
Le fond de l'habit est donc bleu avec les revers, le col, les manches, retroussis et passepoils écarlates.
Autre différence : Ces escadrons (appelés aussi vélites selon la terminologie de la Garde) ne portaient pas l'aiguillette mais 2 contre-épaulettes.
Source : Michel Pétard dans "Tradition Magazine" N°64.
D'ailleurs, si c'est la bonne réponse, l'expression "être un bleu" ne viendrait pas de là ?
Sauf erreur de ma part, l'expression "être un bleu" vient effectivement du domaine de l'uniformologie mais qqs années avant, sous la révolution.
C'est lorsque les jeunes volontaires de la République se pointaient sur le champ de bataille (en bleu donc) sans expérience que les vieux briscards de l'ex-armée royale (en blanc donc) disaient : "Tiens voilà les bleus".
Je ne suis pas 100% sûr mais je crois que ça vient de là.
Reste la question subsidiaire...
Qu'est-ce qui différenciait cette unité de lanciers de tous les autres régiments de lanciers de l'armée française ?