Messieurs,
Mon intervention était correcte et respectueuse, mais dans ce pays plus personne ne supporte la critique ou la moindre remarque. J'ai posé une question. Est-ce trop demander à certains. Les remarques des nick et henniak représentent bien les perroquets à perruques à l'égo démesuré.
Il n'y a pas un jeu, concernant le 1er Empire, sur le marché mondial, qui ne soit valable. Voulez vous construire un véritable plaisir pour les passionnés ou un simple "RISK"?
Je remercie Cantonese pour sa courtoisie et je vais étayer mes propos.
Tout d'abord je voudrais savoir quelle période du 1er Empire vous voulez reproduire. A partir de 1812
intervient la grande réforme "Bardin"
Les basques sont raccourcies, tous les chapeaux ont été remplacés par des shakos même si ceux-ci refont surface en 1814 par les manques d'équipements dramatiques. Les plumets ont disparus.
Je suis surpris par des plumets blancs qui viennent décorer les shakos français, aussi bien pour l'infanterie que pour l'artillerie.
L'infanterie française avait, suivant sa catégorie, des plumets: jaune; vert; rouge; jaune-vert; jaune-rouge ... et en 2eme époque les classiques vert; bleu; aurore; violet; jaune pour les voltigeurs et rouge pour les grenadiers, en ne parlant que de la ligne.
L'artillerie est une arme d'élite et sa couleur représentative est le rouge. Donc pas de plumets blancs.
L'infanterie autrichienne de recrutement allemand a les épaulettes de la couleur du col.
L'infanterie russe (grenadiers) a des plumets noirs. Seuls les tambours ont les plumets rouges.
Pour les formations des unités, jamais une unité d'infanterie ou de cavalerie, sous l'Empire, ne chargait en formation de poules effarouchées. Les formations étaient compactes, car ce qui garantissait la mort ou la survie d'une unité était la cohésion. Sans cohésion, une unité était rapidement dispersée et sabrée à outrance.
La formation en ordre dispersé n'était pas la formation moderne adoptée dans vos vidéos. Les soldats, des compagnies détachées, étaient regroupés en très petits groupes espacés les uns des autres, toujours à distance de l'unité mère pour se replier en cas de menace. Les meilleurs tireurs étaient devant et les autres se contentant de passer les mousquets rechargés.
Voici quelques remarques que je fais pour que ce projet soit une oeuvre de qualité, qui soit bien reçu par les critiques de passionnés et non pas un jeu vidéo insipide, en plus sur le marché.
Je suis ouvert à toutes vos réponses courtoises et si vous avez besoin d'aide, je me ferai un plaisir de vous satisfaire, que ce soit sur le plan uniformes, tactiques ou formations de l'époque.
Bien à vous Messieurs.
Prince Marievsky.